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Enter the void.
On ne va pas se mentir, "Gravity" n'est en aucun cas la petite révolution vendue par des pseudo-journalistes en quête désespérée de succès populaire et ne cherche de toute façon à aucun moment à...
Par
le 27 oct. 2013
268 j'aime
36
Le film que j'aurais voulu aimer.
J'aurais voulu aimer Gravity.
Parce que contemplatif. Parce que beau. Parce que flirtant avec l'infini de l'espace.
Et ça c'est cool.
Le plan séquence du début est absolument sensationnel. Fluide, intelligent, techniquement parfait, esthétiquement ravissant, je ne peux m'empêcher d'y voir une forme d'élégance aboslue.
Mais après, il y a le film.
J'attendais beaucoup plus d'Alfonso Cuaròn. Ayant adoré son premier film (avec là aussi un plan séquence parfait), je voulais retrouvé ce qui en avait fait la saveur. Un rythme maitrisé, une narration prenante, un point de vue.
Gravity est un survival trop premier degré pour m'amuser, trop excessif pour me tenir.
Trop. C'est le mot. Trop d'accidents, trop de "dernière minute", trop d'excès passé la première séquence. Mais foutez donc la paix à cette pauvre Sandra !
Passée la première demi-heure, et jusqu'à la fin, je n'ai pu réprimer des soupirs un peu triste à chaque situation. Encore.
J'aurais voulu rester un peu serein, là-haut, mais apparemment, même tout seul la tête dans les étoiles, on a pas la paix.
Parce que contemplatif. Parce que beau. Parce que flirtant avec l'infini de l'espace.
Et ça c'est cool.
Le plan séquence du début est absolument sensationnel. Fluide, intelligent, techniquement parfait, esthétiquement ravissant, je ne peux m'empêcher d'y voir une forme d'élégance aboslue.
Mais après, il y a le film.
J'attendais beaucoup plus d'Alfonso Cuaròn. Ayant adoré son premier film (avec là aussi un plan séquence parfait), je voulais retrouvé ce qui en avait fait la saveur. Un rythme maitrisé, une narration prenante, un point de vue.
Gravity est un survival trop premier degré pour m'amuser, trop excessif pour me tenir.
Trop. C'est le mot. Trop d'accidents, trop de "dernière minute", trop d'excès passé la première séquence. Mais foutez donc la paix à cette pauvre Sandra !
Passée la première demi-heure, et jusqu'à la fin, je n'ai pu réprimer des soupirs un peu triste à chaque situation. Encore.
J'aurais voulu rester un peu serein, là-haut, mais apparemment, même tout seul la tête dans les étoiles, on a pas la paix.
6
Écrit par
Créée
le 13 juil. 2014
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