Une survie sans fin

Ce film a eu une promotion importante en raison de sa présence au festival de Cannes en 2014. J'ai pu voir une réalisation de Kim Seong-hoon au cinéma s'intitulant « Tunnel » dont un bilan en demi-teinte. L'enveloppe des personnages restent en surface mais on comprend vite que son intérêt est dans l'écriture des situations d'urgences réveillant les pulsions du protagoniste en mauvaise posture. On reconnaît là la force du cinéma coréen jonglant les genres cinématographiques ; des rebondissements gargantuesques et de l'adrénaline suspendue jusqu'à la fin du long-métrage. Une photographie propre avec une mise en scène dynamique et un timing efficace ( des plans ou zooms serrés pour écraser l'emprise d'une situation qui dépasse l'ordinaire ). Le casting fait correctement le travail ( impressionnante carrure de Jo Jin-woong ) ; vu la version française qui n'est pas médiocre mais vaut mieux regarder la version d'origine pour l’immersion.

« Hard Day » n'a pas la prétention d'être le meilleur mais je me suis gentiment tentée au jeu !