Hook ou la Revanche du capitaine Crochet est de ces films qui paraissent innocents, feel good, dont on ne se doute de rien. Pourtant, comme souvent avec Steven Spielberg, Hook a une portée sociale bien plus importante qu’on ne le pense. Il faut évidemment rendre à Sir James Matthew Barrie ce qui lui appartient mais la magie opérée par ce film est bien spielbergienne.
Pendant plus de 2 heures, la folie du monde contemporain disparait et le spectateur découvre ou redécouvre un monde dénuée de problèmes : le monde imaginaire de Neverland.
C’est là tout le talent de Spielberg et de Robin Williams. Nous retombons en enfance avec la candeur et l’insouciance de cet état. Une seule chose nous hante : que Peter retrouve la magie passée et perdue de son enfance. Car 30 ans après sa sortie, Hook n’a rien perdu de sa splendeur. Les effets spécieux, aujourd’hui obsolètes n’ont rien de ringard et encore mieux, la VF est réussie !
Mais alors, faut-il choisir entre travailler ou s’amuser ? Grandir ou rester enfant ? Tout cela est-il compatible ? Spielberg ne répond pas directement mais la fin laisse au spectateur une réponse à la seule question essentielle.
Mais pour la connaître, il faut regarder le film !