Il s’installe innocemment dans une petite ville de l’West avec la ferme intention d’en dévaliser la banque. La femme de son nouveau patron, séductrice invétérée, cherche vraisemblablement plus que de la compulsion masculine. La petite secrétaire sainte-nitouche vole et cache un jeu plus que trouble au passé mensonger. Le sale red neck du coin profite des cadavres dans les placards de chacun pour faire chanter qui il pourra. Quelle mine d’or de tomber sur un tel pastis de truands, menteurs, et manipulateurs où chacun se joint bien malgré lui à cette danse de fourberies, violences, révélations et chantages successifs qui décidera qui possédera qui.
Le premier quart du film donne envie d’abandonner tellement c’est lent, long et banal. Surtout pas ! Le seul reproche pourrait être une trop lourde mise en place des pions sur l’échiquier. Le reste est un petit bonheur de jeu d’échecs, de stratégies, de mensonges et d’immoralité. Et en plus avec les tout jeunes Don Johnson et Jennifer Connelly d’il y a 25 ans.