Arsene Lupin au pays les Looney Tunes braque le Vatican
Fort de sa notoriété toute neuve, Bruce Willis se lance dans l'écriture d'Hudson Hawk, en sort un ovni qui faillit bien l'enterrer avant l'heure.
Hudson Hawk, c'est un délire entre potes à 65 millions de Dollars bien trop barré pour rapporter le moindre centimes. On assiste à un déluge de gags, le genre six par minutes, ce qui en fait 600, au final! Ecrit par le talentueux scénariste de Die Hard (et moins talentueux réalisateur de Street Fighter) Steven E. de Souza, Hudson Hawk nous permet de suivre les péripéties d'un cambrioleur de haut vol fraichement sorti de prison engagé pour braquer musée et vatican, par des milliardaires aux sérieuses tares psychologiques.
Bourré d'incohérences, de punchlines osées et de séquences d'action dénuée de toute crédibilité, le film demeure intelligemment maîtrisé si l'en on convient qu'il n'est aucunement un objet sérieux. Les trous scénaristiques fusent, mais demeurent totalement assumés, porté par la plaisir évident que les acteurs prennent à jouer leurs pitreries. Et quels acteurs, un sacré casting, pris à droit à gauche sans aucune autre cohérence que la volonté du contre emploi comique.
Hudson Hawk, c'est un plaisir certain chez le cinéphile friand d'âneries over the top, un film qui va loin, trop loin pour notre plus grand plaisir.