Le film qui sent des pieds.
Nous sommes en 2003. C'est l'été et il fait chaud, très chaud. Pour se rafraîchir, et parce que l'on a déjà passé les jours précédents dans le superbe centre commercial du Havre, nous décidons, mon cousin, mon frère et moi d'aller voir Hulk.
La salle est vide, hormis une petite bande de fumeurs de joints qui squattent le fond de la salle et d'un père et son fils, installés juste devant nous, alors qu'il y a une putain de chiée de places vides.
La projection commence et déjà le film sent l'ennui. Puis petit à petit, il se met à sentir autre chose, une odeur sourde et insistante. Qui se fait de plus en plus forte. Ce n'est que lorsque deux paires d'orteils apparaissent dans mon champ de vision que je comprends : le père de famille s'était mis à l'aise, les doigts de pieds en éventail, faisant profiter toute la salle de son manque d'hygiène corporelle.
Du coup, à chaque fois que je pense à ce film, des relents d'odeurs de pieds ressortent, comme une madeleine de Proust vraiment pas sympa. Je devrais peut être de nouveau donner sa chance au film, mais en même temps, j'ai jamais pu blairer le personnage d'Hulk.