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Dans les inrocks ils comparent ce film à du Cassavetes. Ok, du Cassavetes sous prozac alors. En effet, chez John ça vit et ça palpite, ici tout les personnages ont l'air de trimbaler leur vague à l'âme petit bourgeois dans un nuage de coton. On suit donc sans passion un couple de musiciens divorcé, l'homme ayant renoncé à la musique pour adopter un mode de vie matérialiste et confortable, sa femme continuant tant bien que mal à vivre de son art. Au milieu, deux adolescentes dérivent sans trop savoir quel sens donner à leur existence. Bref rien de nouveau sous le soleil noir de la dépression, d'autant plus que le metteur en scène peine à nous passionner pour les tracas de tout ce petit monde.
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le 27 avr. 2014

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Johannes Roger

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