Bien que conventionnel, le film décrit bien, de façon documentaire, la vie dans un village arménien en été (période de la fenaison) où les hommes sont partis travailler en Russie ou faire leur service militaire (cf. conflit avec l’Azerbaïdjan depuis 1988, au sujet du Haut-Karabakh, au peuplement arménien mais rattaché à l’Azerbaïdjan et relié à l’Arménie par le corridor de Latchine, réactivé par des bombardements azéris sur la ville de Stepanakaert, capitale de l’enclave). Tout repose sur la solidarité des femmes, le titre faisant probablement référence au proverbe africain, « Il faut tout un village pour élever un enfant ».