... Cet évènement en amenant un autre, Indecent Beast plonge dans le film de vengeance à base de lame de rasoir. Les seuls moments quelque peu distrayants dans une composition filmique, proche du téléfilm qui en manque terriblement. L’intrigue est d’un bateau sans suspense et tension. Les personnages sont écrits à la truelle. Les interprétations se défendent tant bien que mal, tandis que la mise en scène est d’une platitude béante, sauf peut-être, j’écris bien peut-être dans deux voire trois scènes humides. On y joue avec l’ambiance, et avec un tout petit travail sur la lumière et la photographie. Côté sexe justement, l’amateur trouvera sans doute son compte. Un nombre décent de scènes pour des séquences diversifiées. Par contre, elles ne mettent qu’en scène les deux actrices principales de cette peloche à la pollution sonore souvent insoutenable. L’utilisation de la musique est souvent de trop, partant dans un maelström d’agencements qui touchent aussi bien à la dance qu’à la techno. Au détour d’une scène, on s’amusera de reconnaitre le morceau It’s Probably Me de Sting et Eric Clapton, ainsi que le old school Ricochet de Ice-T. Ambiance boîte assurée !


Indecent Beast est un piètre Category 3 qui semble être, en réalité une de ces productions taïwanaises fait à la va vite et pour une sortie directement en vidéo. Il n’empêche ! Que c’est toujours un bonheur de voir le père Stu’ en slip ou dans des poses « kamasutraesque ».


(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2013/11/29/indecent-beast-1994-avis-review/)

IllitchD
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le 3 janv. 2014

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