Ce film fait office de dernier clou qui ferme le cercueil. Il est de notoriété publique que le troisième film a signalé un déclin substantiel de la qualité. Bien qu'il n'ait pas forcement répondu aux attentes, la majorité des gens ont probablement fait contre mauvaise fortune bon cœur sous condition qu'il n'y en ait pas davantage. Ce que je soupçonne, c'est que le studio pariait que la nostalgie pouvait remédier aux lacunes du scénario. A contrario des tendances forgées par les films précédents, on dirait que le studio puisait sur la notoriété de Shia Leboeuf pour fair vibrer les ados. En tout cas, son personnage ne ressort pas du fond. Sa disposition n'est rien d'autre qu'un caricature superficiel de l'époque. La dynamique entre lui et Indiana rate la cible au point qu'il y a une certaine malaise qui se dégage de chacune de leurs interactions. Malgré le fait que ce soit rafraîchissant de voir le retour de Marion, il n'empêche que son inclusion paraît brusquée surtout que l'on ne l'a pas vue depuis le premier film.
Même si c'est mal vu de se complaire dans la nostalgie, je suppose que ce film aurait pu en bénéficier du fait que les aspects contemporains étouffent les aspects attachants.