Un Rex Harrison omniprésent qui cabotine, une Linda Darnell bien trop effacée… Voilà qui symbolise à mon avis les défauts de ce film déséquilibré et décevant. Le scénario n’est pourtant pas dépourvu de qualités : un mari (qui plus est chef d’orchestre) se croit trompé par sa femme et fantasme sa revanche au gré des mouvements de l’orchestre qu’il dirige. L’idée n’est pas mauvaise mais Preston Sturges, pourtant un des maîtres de la Screwball Comedy, commence ici sérieusement à s’essouffler. Le film, construit artificiellement en trois volets, ressemble un peu à un film à sketch avec une fin emballée et convenue. Mais surtout, il manque à cette histoire ce qui faisait le charme de The Lady Eve ou The Palm Beach Story : la légèreté, l’humour et ce je ne sais quoi impossible à définir qu’on appelle la grâce…
Maqroll
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le 14 juil. 2013

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Maqroll

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