Georges Méliès, nouveau sex-symbol.

D'aucunes feront certainement le rapprochement entre ce film et un certain... Tim Burton. Alors, certes, mais en même temps NONPADUTOU! Je m'expliquer: les deux univers que l'on vient d'évoquer sont étranges et inquiétants mais pas du tout de façon similaire et Jack ne reprend pas les codes burtoniens.

Forcément, la séquence d'introduction nous présentant la ville est suivant les tribulations d'un oiseau nous rappelle forcément un certain papillon bleu, mais la ressemblance s'arrête là.
Je n'avais pas lu le livre et, en général je n'aime pas les chansons d'Olivia Ruiz. La partie était donc loin d'être gagnée pour Mathias Malzieu. Et pourtant, je me suis vite attachée à ces personnages, à leurs bizarreries, à leur mécanique déréglée.
J'ai trouvé les images particulièrement belles. Je me suis même laissée par la musique.

Seul bémol, qui n'en est pas vraiment un: la fin. Je ne reproche au réalisateur d'avoir fait le choix qu'il a fait mais, par contre, je lui reproche de vouloir finir trop vite. Il délaisse au passage des personnages qui n'avaient pas encore joué leur rôle jusqu'au bout. Du moins, il me semble.

Pour finir je dirais que oui.
(vous voyez, c'est frustrant de ne pas laisser quelqu'un exprimer tout ce qu'il a à dire)