Si j'apprécie tant James Wong in Japan & Korea qui semble recycler des rushs des films The Wild Goose Chase (1990) et Stooges in Tokyo (1991), c'est pour la bouille de son interprète principal et l'homme qu'il représente. Il est ce grand frère qui donne des conseilles, un leader d'opinion qui partage son expertise, une espèce de prescripteur qui a un mot sur tout ce qui peut concerner les femmes. Il les connaît avec la vision la plus machiste qui soit. Il est cet homme avec un certain vécu qui expose ses théories (à deux sous) à ces deux complices. Ces derniers découvrent par son intermédiaire les joies de l'adultère. Ce vieux briscard qui a décidé de ne jamais se caser pour éviter d'être piégé se complet dans cet état de fait. James Wong avec un certain recul c'est un peu ces magasines et sites dédiés aux hommes comme Men's Health ou Masculin.com. Il est la personnification de cette tendance, ce sifu qui sait s'y prendre avec les femmes (enfin surtout les prostituées). Chacun de ses conseils c'est un peu un article signé chez lesdits magazine et site. Vous avez peur de vous choper une MST, papy James vous avertit. Vous ne voulez pas trop payer une faveur sexuelle, papy James vous donne l'astuce et ainsi de suite. Un papy au poil souvent à poils ! Il est le digne prédécesseur d'un Barney Stinson du sitcom How I Met Your Mother. Comment ne pas apprécier alors ses aventures rocambolesques (ou presque) ?


James Wong in Japan & Korea pour peu qu'on se relaxe au visionnage et sans prendre les choses une seule seconde au sérieux est de ces documenteurs devant lequel on affiche un sourire (permanent) de circonstance. Les situations qui se jouent sont cocasses parfois atterrantes, surtout sur le discours tenu par l'ami James Wong (enfin son personnage) au sujet du way of life de la prostitution sud-coréenne et japonaise. On n'oubliera pas non plus son point de vue sur Hong Kong, les hongkongais et principalement les hongkongaises. Que dire de plus ? Y a de jolies filles ! Pas toutes mais y en a des biens ! Quant à savoir si ce spectacle filmique pourrait intéresser les femmes, rien n'est moins sûr.


(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2012/04/04/james-wong-in-japan-and-korea-1992-simon-yip-avis-critique-review/)

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le 7 avr. 2012

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