C'est pas trop ma came ce genre de film, mais c'était pour une projection test. Contrairement à plein de jeunes qui sont partis de la salle au début, je suis resté jusqu'au bout ne fusse que pour voir un peu où en est le cinéma français, avec une histoire de drame amoureux.
J'ai été agréablement surpris.
Le début est un peu fouillis, des scènes qui s'enchainent mal et qu'on ne comprend pas toujours. Mais en y repensant, je me dis que c'est parce que c'est tiré d'un roman et que la réalisatrice a voulu en caser un maximum.
D'une manière générale, l'histoire est bien racontée mais n'évite pas les clichés (comme le gamin, forcément emo-avec-un-rat). J'ai particulièrement accroché à l'histoire d'Auteuil, racontée sous forme de flashbacks. C'est juste vraiment dommage qu'il commence par le fin, on n'a donc aucune surprise. Voilà pour le fond sans trop raconter.
Sur la forme, la réalisation n'est pas trop mal mais on s'en que Zabou se cherche, qu'elle expérimente. A un moment du film, certains plans sont très imagés (les pensées du mec apparaissent sur un écran). Ce genre de truc n'est jamais réutilisé. Et elle a une sale manie de faire la mise au point de sa caméra sur des morceaux décors qui rendent l'action principale complétement floue. La musique est quasi inexistante aussi...
Un dernier point, j'aurai surement moins accroché au film si la fille dont Auteuil tombe amoureux n'était Marie Josée Croze, rayonnante, et que je surkiffe depuis son apparition dans Munich