Sorti en 2006, nominé 5 fois aux césars (dont meilleur film) et récompensé par le prix du meilleur second rôle pour Kad Merad et du meilleur espoir féminin pour Mélanie Laurent (il ne se sont pas trompés !), "Je vais bien, ne t'en fais pas" est un film dramatique qui baigne dans l'émotion.

Elise "lili" Tellier est une jeune fille de 19 ans (interprétée par Mélanie Laurent) qui rentre de ses vacances d'Espagne pour rejoindre sa famille. A son arrivée, elle apprend que son frère Loïc s'est disputé avec leurs parents et que ce dernier a quitté le domaine familial pour vivre sa vie comme il l'entend. Lili, désespérée et croyant ce dernier mort, sombre dans la dépression et refuse de se nourrir jusqu'à ce que son frère finisse par correspondre par le biais de lettres envoyées depuis ses déplacements à travers la France.
Script peu original mais bien tourné vers le drame, l'histoire ne contient que très peu de rebondissements et j'ai trouvé la fin un peu décevante alors que le film dit "une vérité qui dépasse l'entendement". Il s'agit des deux seuls points qui m'ont déplu car l'intrigue est tout de même bien menée et on ne s'ennuie pas vraiment.

Le jeu d'acteur est tout bonnement magnifique avec une préférence pour Kad Merad (on en oublie vite les ch'tis) et Mélanie Laurent surtout qui nous impressionne en mêlant adroitement les émotions de la jeune Lili dues à la disparition d'un proche qu'elles soient tristes, joviales ou menant au bord du gouffre.

La bande originale est signée Nicolas Piovani et Aaron dont on retiendra évidemment la chanson culte du dernier : U-Turn (Lili) que l'on entendra à deux reprises dans le film comme une chanson composée par le jeune Loïc Tellier. Une BO enchanteresse et qui nous plonge dans les états d'âme des personnages.

Nous avons là un film qui certes ne plaira pas à tout le monde mais qui se veut poignant et plein d'humanité. La seule petite chose qui m'a déçue est malheureusement la fin dont j'attendais beaucoup plus.
Silent-heal
8
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le 3 oct. 2011

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Silent-heal

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