Dance into the wild

Comment caractériser Jeremiah Johnson...
Peut-être à mi-chemin entre Into the wild et Danse avec les loups pour le contexte, loin devant tout ça pour le charisme de son acteur principal.

Paysages somptueux, rythme traînant, c'est un hymne lent et silencieux, le périple d'un homme dans la nature hostile et ses habitants.
On ne sait presque rien de lui, on ne raconte pas l'histoire de Jeremiah, on assiste juste à une tranche de vie, parfois syncopée d'épisodes cruels, violents, mais dont peu viennent finalement troubler durablement sa quasi-méditation.

Les similitudes avec bien d'autres films et quelques traces de mièvrerie ternissent un peu le tableau, mais dans l'ensemble le résultat est là, possiblement déroutant par rapport à ce qu'on peut attendre de lui.

Je ne peux le noter plus haut, tant il souffre de quelques longueurs malgré la beauté du héros et des montagnes environnantes.
Je suis fan de Robert Redford, c'est un film magnifique et reposant, qui tranche avec la production habituelle, que ce soient les westerns de l'époque ou l'agitation omniprésente actuelle.

Merci monsieur Pollack, j'ai bien envie de revoir vos Trois jours du condor maintenant, avec le même Redford.