Comme on se retrouve, Guillaume.
Après une expérience catastrophique avec "Les petits mouchoirs", j'ai quand même décidé de tenter ma chance avec ce film. Il passait à la télé, je suis en vacances : pourquoi pas.
Eh bien, Guillaume, tout ce que tu touches semble se transformer en sombre merde égocentrée. Car oui, c'est tout ce que j'ai compris du film : deux petits cons égocentrés passent une grosse vingtaine/trentaine d'année à se rejeter mutuellement à des carrefours, des moments clés de la vie, sous le prétexte d'un flou entre le jeu et la vérité, l'illusion et la réalité. Mais si on regarde un peu plus attentivement, on voit qu'il n'y en a juste pas un qui est capable de mettre sa petite fierté de crétin de côté pour s'excuser réellement, et pour entamer ce qu'il y a de plus difficile : vivre avec l'autre, la vraie vie qui est naze et qui fait chier.
C'est d'ailleurs le sens de la fin, à mes yeux, qui n'est pas une preuve d'un romantisme merveilleux à la Roméo et Juliette (qu'on pourrait discuter aussi, d'ailleurs), mais simplement un constat d'échec : on n'a pas pu vivre ensemble, alors si on meurt pendant qu'on s'aime, c'est un peu comme si on n'avait pas passé notre vie à faire n'importe quoi.
J'ai une grande nouvelle pour vous : non.