Digne suite, et digne représentant de la série. Mais bon, juste digne de cela.
Ca va, c est quand même divertissant, le but est atteint, le spectacle existe. Pas de quoi se rouler par terre non plus. Car on a déjà vu et revu ce genre de spectacle, d¿enjeu, spécialement ici très inspiré d un des vieux épisodes de Godzilla.
Une originalité : celle de montrer des spectateurs, et même de désespérants enfants, tellement gavés, gâtés et blasés de tout, que les fourbisseurs d attractions en arrivent à créer des abominations pour satisfaire notre course folle au sensationnel décadent, en créant un vilain méchant monstre mutant artificiel.
Avec des acteurs mièvres à souhait, au physique de faux baroudeur play-boy made in Hollywood, une nana au charme plastifié des anorexiques américaines moyennes aux formes falsifiées, des gamins aux normes télévisées dont la bienséance interdit toute originalité sous peine d être soupçonné de subversion. Avec un scenario, des dialogues, des évolutions de personnages, des combats et des finalités dont la prévisibilité est totale.
Restons honnête. On passe un bon moment jusqu à la fin, qui n a pas plus d ambition, d originalité et de surprise qu un Spiderman 12, un Rocky 27 ou un James Bond 58.