Jusqu'à ce que la fin du monde nous sépare : 2 films en 1 ?
Le film commence avec un couple dans une voiture. Ils écoutent la radio. Un journaliste explique qu’il ne reste plus que trois semaines à vivre aux habitants de la Terre avant qu’un astéroïde ne les écrase tous, et ajoute à cela qu’il continuera quand même de passer toutes les musiques que les auditeurs aiment. « Wouldn’t it be nice » des Beach Boys est lancé. La femme sort de la voiture et part en courant. Cette scène d’introduction est parfaite et promettait un film avec ce ton si particulier et cet humour si raffiné, et c’est le cas, durant les quarante premières minutes du film. On y découvre un Steve Carell dans le rôle d’un quadragénaire complètement dépassé par les évènements, et une Keira Knightley complètement timbrée mais terriblement attendrissante. Les gags à l’humour fin et original s’enchainent, les seconds rôles tous aussi drôles les uns que les autres croisent un à un la route de Dodge et Penny. Tout cela était très prometteur pour la suite ! Mais après quarante minutes brillantes d’ingéniosité et d’originalité, le film tombe dans le convenu et ne me procure plus la moindre surprise ou rire. Un fossé sépare ces deux parties du film, j’avais l’impression que le scénario avait été écrit en deux parties par deux personnes différentes. Bref, tout ceci est vraiment dommage. Je suis ressorti de la salle déçu, et en colère car le début m’avait vraiment emballé ! Le mélange comédie/apocalypse était pourtant une bonne idée et fonctionne très bien tout au long du début du film. A choisir la facilité, Lorene Scafaria a tué son film.
« Jusqu’à ce que la fin du monde nous sépare » est une vraie déception. J’aurais aimé que tout le film soit dans le même ton que la scène d’introduction. Un film brillant au début mais désespérant à la fin