le 21 août 2016
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Bill Morrison réalise avec Just Ancient Loops une oeuvre proprement titanesque, résultat d'un montage de chutes cinématographiques préexistantes accouplées à de nouvelles formes disparates. Le cinéaste poursuit sa recherche de la matière filmique en triturant avec une méticulosité saisissante la pellicule, pellicule ici mâtinée de ratures, de stries, de brûlures mais également sous le joug de la haute résolution numérique.
L'intérêt premier de Just Ancient Loops réside certainement dans cette hybridité plastique, dans cette alchimie née de chutes lointaines issues du répertoire muet ( on constate au générique de fin quelques noms du cinéma des années 20 ) incorporées à une perfectibilité technologique pour le moins sidérante. Nul besoin de répéter que le film est - encore et toujours chez ce cinéaste épatant - d'une beauté formelle resplendissante et d'un découpage prodigieux et subjuguant.
Les gammes chromatiques, d'abord davantage orientées vers la balance des gris, se muent progressivement en d'éclatantes fulgurances rouges, brunâtres et bleues foncées. Comme un plasticien chevronné Bill Morrison indure, rend textuel son enchaînement d'images : le film donne une impression de concentration visuelle pas toujours évidente dans son accessibilité car parfois explosive voire agressive pour la rétine et les stimuli. Un film sur le durcissement photographique qu'il serait salutaire de redécouvrir en salles, ne serait-ce que pour saluer l'hommage rendu aux anciennes chutes de ce monde... Superbe.
Créée
le 26 mars 2018
Critique lue 138 fois
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