Cafarda

L’image black and white, l’ambiance, la musique, le casting, tout est là pour bien commencer le movie. Mais c’est raté.

On ne nous propose là qu’un Kafkaïsme de façade mollasson. L’aspect bureaucratie folle est absent. On a juste un guy qui fait un job chiant, mais ça s’arrête là. La seule singularité du plot se borne à des références à une conspiration, avec cette créature bizarre au début du film, ce groupe de terroristes et ce mystérieux château.

A la fin, on aura le "mystère" résolu :

Cette révélation est aléatoire, interchangeable, pourquoi pas un gorille intelligent qui veut castrer l’humanité pendant qu’on y est ? Qu’est-ce que la sci-fi vient faire faire là ? Et c’est quoi toutes ces références à Nosferatu ? Kafka n’était même pas allemand. Juste parce que c’est la même époque ?! C’est comme si Burton truffait de références à Godzilla son film sur Ed Wood...

Mettre un visage à la machinerie que dénonçait Kafka est une aberration faite pour toucher un public davantage habitué à des méchants Jamesbondesques.

Kafka n’est pas Kafkaïen, c’est un american movie qui sucks, c’est une conspiration visant à épurer les books de l’âme des grands auteurs pour faire du cash.

Fly, you fools !