SPOILER
C'est donc le film qui inspire tant la jeunesse parisienne branchée et habillée en Supreme, CDG ou encore Trasher ? Bah merde alors.
Pour être honnête j'ai trouvé le tout un peu creux, je suis complètement resté sur ma faim. Il faut dire que le scénario n'est pas d'une complexité absolue, c'est même très simple : c'est l'histoire d'un héros (Telly, c'est quel genre de blase?) qui aime la chatte. Il baise, il baise, il en parle a son pote (Casper, le mec carrément détestable, j'ai envie de lui faire bouffer tous ses gros morts), ils en parlent à leurs potes etc... Et ça parle de chatte, ça parle de chatte perpetuellement... Ah on va fumer ? Beh on fume et voilà après on va skatter. De l'autre côté, des pauvre cruches. Elles parlent aussi de baise, bref, rien de bien passionnant. Et là, boum, cliffhanger de batard (il est pas ouf quand j'y pense en fait). Une des cruches apprend qu'elle a le bon dass'. Tout ça à cause du premier mec (Telly, qui était accessoirement sa première fois aussi). S'en suit, tout le reste du film, la recherche de ce mec par la cruche (joué par Chloë Sevigny) dans une bonne partie de New-York, pendant que ce dernier s'amuse au skate-park, en soirée (bien vu la murge avec des teilles de bières à 3,5%), et le clou du spectacle, c'est la fin. Un bon retour de flamme dans la gueule de Casper ahahahahahhaha, j'étais plié bordel.
Je ne sais pas ce qui sauve ce film d'une note plongeant dans les abysses du néant, sans doute la musique (A Tribe Called Quest, Sebadoh etc..), la sublime Chloë Sevigny, ou le New-York des années 90. C'est peut-être les trois. Et oui, ça mérite tout juste la moyenne. Et non, Larry Clark tu m'as pas eu, c'est pas parce que tu nous fournis un drame voyeuriste sur un sujet assez important que ça va pallier le gigantesque manque de profondeur du scénario et du jeu d'acteur.
PS : j'ai haï au plus profond de mon être la VF.