Final cut.
A la sortie de la première partie du diptyque "Kill Bill", beaucoup ont reproché une certaine superficialité, un manque palpable d'émotion derrière le défouloir jouissif qu'offrait Tarantino. Pas...
Par
le 14 nov. 2013
67 j'aime
1
Impossible pour moi de revoir le premier Kill Bill sans enchaîner avec le deuxième, de même qu'il ne me viendrait pas à l'idée de revoir ce dernier à part. Il remplit son rôle de suite en terminant l'histoire racontée dans le film précédent, et doit être vu comme tel. Cependant, les deux sont différents et complémentaires : cette suite se focalise moins sur l'action et davantage sur la psychologie des personnages. On en apprend beaucoup sur le passé de la Mariée, sa relation avec Bill, sa formation de tueuse à gage (les scènes d'entraînement avec Pai Mei le vieux chinois rasciste sont mémorables !) et on connaît désormais son véritable nom. Le film revient aussi de manière plus détaillée sur les évènements de la chapelle d'El Paso qui ont tout déclenché, et nous en apprend plus sur les motivations de Bill. De plus, on retrouve une marque de fabrique de Tarantino : les dialogues sous tension, interminables, digressifs et parsemés de références à la culture populaire - il n'y a qu'à écouter Bill analyser le personnage de Superman, on reconnaît bien dans ce monologue l'écriture de Tarantino.
J'ajouterais que le thème de la maternité tel qu'il est abordé dans la dernière partie, après que Kiddo ait retrouvé sa fille chez Bill, m'a particulièrement ému. J'ai trouvé le jeu de Thurman très juste, on ressent à la fois le choc de la révélation, la joie des retrouvailles, sa tristesse d'avoir été séparé de sa fille et son ressenti envers Bill qui l'a lui a enlevée. J'ai tellement d'empathie pour cette femme qui, dès l'instant où elle apprend qu'elle va être mère, ne désire plus que protéger son futur enfant... Et quand finalement, elle pleure de joie en réalisant que non seulement ses souffrances sont terminées, mais qu'elle a obtenu bien plus qu'elle ne l'espérait, j'avoue que cela me met la larme à l'oeil. Bien que n'ayant pas d'enfants, je suis extrêmement sensible à ce genre de chose.
Pour résumer, l'histoire se conclue mais, surtout, gagne en profondeur.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Etre une femme n'empêche pas de botter des culs et Les vieux qui ont la classe
Créée
le 23 sept. 2017
Critique lue 257 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Kill Bill - Volume 2
A la sortie de la première partie du diptyque "Kill Bill", beaucoup ont reproché une certaine superficialité, un manque palpable d'émotion derrière le défouloir jouissif qu'offrait Tarantino. Pas...
Par
le 14 nov. 2013
67 j'aime
1
Kill Bill est un monstre à deux têtes, une même entité faite de noir et de blanc, qui se détache de tout son corps par sa structure antagoniste. Kill Bill, premier du nom, exercice de style sanglant,...
Par
le 11 janv. 2016
60 j'aime
3
Après l'attaque du commando emmené par Bill et l'effroyable carnage provoqué par celui-ci, "La Mariée", alias "Black Mamba" , a commencé à assouvir sa soif de vengeance mais il reste encore de...
le 20 oct. 2013
49 j'aime
18
Du même critique
La première phrase qui me vient à chaud, c'est "TROP DE LA BALLE PUTAIN !", mais je vais essayer d'argumenter un peu plus que ça, quand même. ;) On retrouve dans Kill Bill les caractéristiques du...
Par
le 21 sept. 2017
5 j'aime
Impossible pour moi de revoir le premier Kill Bill sans enchaîner avec le deuxième, de même qu'il ne me viendrait pas à l'idée de revoir ce dernier à part. Il remplit son rôle de suite en terminant...
Par
le 23 sept. 2017
2 j'aime
Voilà, je viens de voir Akira pour la première fois, et je suis perplexe. Je ne remet pas en cause la qualité du film, mais j'ai l'impression d'être passé à côté de quelque chose. Je crois que je...
Par
le 9 sept. 2017
1 j'aime
3