L'abeille tueuse insoumise et les cinq points de la frappe explosive qui éclate le coeur

Ca commence dans un cabriolet, avec un monologue qui fait grincer des dents, mais enfin on voit la tronche de Bill.
Comme dans le premier volet, la musicalité de notre très cher Morricone, entre autres, est empruntée. Tomy le défunt fiancé de Black Mamba, tout comme Quentin, est fou de musique.

Ce Volume 2 présente la tuerie à l'origine de la vengeance.
La scène se passe à El Paso pour marquer une nouvelle fois le rapprochement avec le western. Hommage à Leone et à la trilogie du dollar, - Et pour quelques dollars de plus - notamment.
Ce volume 2 c'est aussi celui de l'enseignement des arts martiaux aux côtés du grand maitre Pai Mei ô combien parodié, de la transformation de Beatrix Kiddo en guerrière tueuse, de la mise à l'épreuve et de la quête de la vérité.
Il révèle les connections qui existent entre les personnages, présente davantage la personnalité de l'héroïne, se veut plus intimiste, plus profond et davantage psychologique.

La mise en scène des combats est toujours superbe tout comme la façon de planter les duels.

- Kill Bill - se referme sur un face à face cuisant mêlant dialogues et tension.
Cette dernière scène entrecoupée d'un flashback bancal presque mauvais est très inégale. Les dialogues sont justes, pourtant le script de Beatrix pèche dans son attitude vis-à-vis du sérum de vérité.
Malgré cette faille, Tarantino atteint son objectif. Il souligne la complexité de ses personnages et le drame qui se cachait derrière la violence pour ancrer définitivement l'oeuvre - Kill Bill - dans l'histoire du cinéma.


http://www.senscritique.com/film/Kill_Bill_Volume_1/critique/17550421

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le 13 mars 2014

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FPBdL

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