Je m'approche de la fin de ma rétrospective Jean Rollin avec ce film. Depuis Perdues dans New-York 4 ans plus tôt, le réalisateur est entré dans la seconde partie de son oeuvre: la plus nombriliste. Les emprunts et références explicites à ses précédents films sont nombreux: un peu des Trottoirs de Bangkok, un peu de Fascination, un peu des Raisins de la Mort, etc. Killing Car constitue cependant une des rares incursions du cinéaste dans le thriller, une sorte de Kill Bill du pauvre où une jeune femme poursuit un certain nombre de personnes pour les tuer sans pitié. Le schéma est toujours le même, la révélation de la raison de la vengeance est bâclée, et seules une ou deux scène(s) du film méritent de s'attarder. La pente descendante de Rollin est amorcée...