le 29 mars 2016
L’omnipotence d’être distant.
Il y a quelque chose d’étrangement paradoxal dans la posture de Malick : c’est un cinéaste qui se fait désormais omniprésent, et qui ne cesse pourtant de nous affirmer qu’il nous quitte. Qu’il...
Application SensCritique : Une semaine après sa sortie, on fait le point ici.
Impossible de noter ce film qui sort de la grille de lecture traditionnelle, la forme visuelle et le scénario sont morcelés comme autant de tableaux formant un tout cohérent, rendant compte d'une expérience de la vie (celle de ce scénariste/Malick/spectateur, face au vide de son existence). Dans une exposition artistique traditionnelle on accepte qu'une infime partie des œuvres nous touchent, ici il en va de même, tout ne touche pas mais certains passages nous ébranlent et cela suffit à transcender le medium comme peu de films peuvent le faire. En quelques plans Malick arrive à créer des "sensations" tels que l'amour, la déception, la tristesse, le doute... Tout n'est pas parfait, il y a de nombreuses redites dans les thèmes et les plans avec ses deux précédents films de Malick (Tree of life / A la merveille) mais on peut y voir le travail d'un artiste qui file une thématique et une imagerie à la manière de nombreux artistes plasticiens (Rothko, Mondrian, Pollock,...) L'art cinématographique est ici déconstruit dans sa forme pour en faire émerger un nouveau langage qui s'apparente au sensible. On peut voir également une belle reponse avec ce film à la vulgarité faussement intellectuelle du médiocre Sorrentino.
Malick n'est certainement pas un dieu du Cinéma comme on aurait pu le penser ou l’espérer, mais un être fait de faiblesses et de doutes, ce qui ne le rend pas moins un artiste du 7 art.
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Créée
le 21 déc. 2015
Critique lue 255 fois
le 29 mars 2016
Il y a quelque chose d’étrangement paradoxal dans la posture de Malick : c’est un cinéaste qui se fait désormais omniprésent, et qui ne cesse pourtant de nous affirmer qu’il nous quitte. Qu’il...
le 12 sept. 2015
Avec ce Knight of Cups, il semblerait que Terrence Malick suive le même parcours que Paul Thomas Anderson depuis la dernière décennie. En effet, avec leurs respectifs deux ou trois derniers films...
10
le 27 sept. 2015
Los Angeles est une cité tentaculaire et immense dans laquelle il est aisé de se perdre. Avec ses multiples artères, ses buildings s'élevant jusqu'au ciel et sa région désertique qui l'entoure, la...
le 17 mai 2011
Que dire..... Un film de Terence Malick tient toujours de l'expérience et laisse une empreinte dont on a du mal à ce défaire. Celui-ci certainement encore plus qu'aucun autre. Le film ce structure...
le 11 oct. 2010
Positif ne s'est pas trompé en élisant "Le nouveau monde" comme le meilleur film des années 2000. Reprenant la même histoire qu'un certain Avatar, ici une esthétique ethnographique proche des films...
le 28 déc. 2010
Excellent livre, le plus documenté qu'il existe sur le sujet et s'adressant autant aux initiés qu'aux amateurs. Un must have pour tout amoureux du Cinéma grand spectacle.
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