L'Affaire Dreyfus
6.7
L'Affaire Dreyfus

Court-métrage de Georges Méliès (1899)


INTRODUCTION



Je pensais que les premiers films dits sociaux venaient avec Louis Feuillade mais c'était oublier que les Frères Lumière avaient consacré une pellicule pour filmer la sortie des travailleurs et travailleuses de l'usine Lumière à Lyon, comme une sorte de moment où l'on voit non plus la représentation de la vie, mais une vision autre de l'art et de la technique, une vision directement penchée sur les conditions d'existence dans cette usine où "papa" produit des plaques noire et blanche pour les appareils photographiques. Ce film, c'était une façon de dire, avec un certain attendrissement : "C'est le progrès encore enfant qui souhaite nous montrer le ventre de sa mère".


Comme tout cela est bien touchant, je dirais même bouleversifiant. C'est à partir de ce film, quasiment aux débuts de la naissance du cinéma qu'on a déclaré que l'Art pouvait être la représentation de la fiction mais aussi celle de la vie tout court.


Quatre ans plus tard, Georges Méliès, qui n'a pas fait dans sa vie que des films bercés d'illusions, signe son premier et plus important film. Le cinéma, premier né de la révolution industrielle, ouvrait les portes d'un monde nouveau où l'on pouvait aussi mettre en scène, reproduire les scènes et les enjeux de la réalités, les faits divers, les habitudes et les moeurs. Ce miroir devenait moins divertissant que questionnant, un peu comme on juge soi-même de son état le matin au réveil. La réalité qui s'observe, le progrès qui se regarde grandir, c'est le sens même des origines du cinéma et, par conséquent, il n'est pas anodin que Méliès aient voulu compiler une série de tableaux successifs pour raconter le fait social et politique qui agita la France entière en cette fin de siècle troublée par une succession de régimes instables, le tout au coeur d'une Troisième République déliquescente.


Il faudrait bien plus qu'une seule critique - et c'est sans doute là toute la beauté de ce film - pour exprimer la continuité des problématiques politiques et sociétales qui font face à une technique toujours plus innovante. C'est un paradoxe de fin de siècle qui ressemble fort à un grand écart : l'humanité capable du meilleur comme de la barbarie.
Et même s'il faudrait plus qu'une critique pour expliquer les raisons de la montée du boulangisme et les échecs des premières moutures de la République Française (d'ailleurs, ça continue, n'est-ce pas), il est toutefois intéressant de noter que l'antisémitisme en France n'est pas né de lui-même, comme l'Etat voudrait souvent le concevoir (d'ailleurs, ça continue aussi, n'est-ce pas ?). Chaque fois que l'étranger s'installe sur un territoire, les autochtones lui trouvent l'air plus louche et fourbe qu'ils ne le sont déjà entre eux. Et franchement, les juifs en tiennent une couche car ils accumulent tous les stigmates victimaires qu'on reconnut jadis aux protestants : culture différente, autre religion - qui plus est la religion ayant décidé du sort funeste de jésus de Nazareth, le salut indissocié du mérite social, des positions sociales enviées par les autochtones, fonctionnement social et économique relativement endogamique, héritier et reproducteur de ce fonctionnement. Bref, en France, il n'est pas nouveau de voir l'étranger comme une menace, comme le ver dans le fruit, comme un cheval de Troie ; il suffit qu'un poste de responsabilité soit proposé à une personne un peu moins blanche que les autres ou à une personne un peu moins catholique pour que des mal-lunés considèrent cela comme du vol. Le caractère "responsable" du poste pourvu aggrave le jugement sur ces signes victimaires compilés, il l'aggrave jusqu'au meurtre.


Mais j'ai pour habitude de penser que les morts ne se valent pas entre elles, tout comme les vivants ne sont point traités en égaux au cours de leur vie ; l'habitude aussi de penser que le racisme d'Etat, même avec des condamnations non mortifères, est toujours plus grave que le fait divers barbare - et j'insiste pour la deuxième fois sur le terme barbare, le barbare étant un étranger, un étranger dont je juge que les frontières sont davantage politico-morales que le fruit millénaire et géographique d'une domination de classe.


A l'heure de l'Affaire Dreyfus, le boulangisme s'est largement propagé en France. Il se construit autour de deux passions : la patrie et le peuple. Pour ainsi dire, le mouvement regroupe les radicaux déçus et les révisionnistes monarchistes et bonapartistes. Pour faire une comparaison, c'est Mélenchon qui travaille avec Le Pen, et si c'est grossier de le dire... Il suffit de regarder ailleurs dans le monde pour observer que la coagulation des extrêmes souverainistes (et je ne parle pas en termes de gauche-droite) se rejoignent dans l'allégresse républicaine. Il n'y a rien d'incompatible à voir cette nébuleuse travailler main dans la main mais le débat public s'en étonne toujours - et cette réaction demeure un mystère pour moi.
Et si le boulangisme s'est largement propagé, notamment grâce à la collusion avec certains blanquistes et autres groupes ouvriers racistes, il est un terreau formidable pour l'émergence d'un des plus grands scandales judiciaires racistes de l'Etat Français.


Je ne reviendrais pas sur le portrait d'Alfred Dreyfus : c'est un modèle, l'exemplarité et l'excellence même de l'armée patriotique française. Il se fout tellement de la judéité qu'il se complaît à la critiquer. Je ne m'intéresse point à ce portrait car c'est la description de la violence d'Etat qui m'intéresse, parce que cette violence n'est que d'un seul côté. Le portrait de Dreyfus n'est pas ma tasse de thé mais Dreyfus est indéniablement un exploité (seuls quelques gauchistes ayant la rougeole et quelques antisionistes zélés, dopés au culturalisme trouveront à redire à ce positionnement)..


Au cours de l'histoire du cinéma, l'Affaire Dreyfus a souvent été un marqueur historique et un point d'interrogation dénonciateur. Je compte, si je ne me trompe pas, sept versions différentes (et je compte dedans le biopic hollywoodien sur Emile Zola qui traite inévitablement de l'affaire). Il s'en prépare une huitième puisque Roman Polanski a annoncé qu'il tournait une adaptation en 2016. Cent ans après, cette affaire demeure d'actualité, tant en politique que dans la culture. C'est donc toujours intéressant de penser ce qu'on en montre dans la reconstitution.


Mais à force de penser et de regarder les représentations différentes de cette affaire, c'est encore le film de Méliès qui, relativement proche dans les dates, cinéma pleinement militant, est le plus factuel et le plus exhaustif. Là où, pour reprendre l'exemple du cinéaste militant Yves Boisset, l'affaire Dreyfus est délimitée par la condamnation et le bagne, Méliès tend à dépasser largement l'affaire pour filmer aussi les scories de cette affaire. Le retentissement fut tellement énorme que ce n'est pas un homme qui est tombé, sali et qui a été plus que gracieusement relevé ; c'est toute une administration militaire et judiciaire qui a été déboutée et remise en cause. Autrement dit, ce sont deux institutions régaliennes qui ont été à la barre, avec toutefois personne pour la condamner. Enfin bon, quand vous connaîtrez le fin mot de l'histoire, vous verrez que le trouble est rapidement écarté.



ANALYSE



Premier tableau : Méliès commence avec la rédaction d'un bordereau, un faux qui sera la preuve de la culpabilité de Dreyfus. Dans une France en pleine débandade militaire, en pleine crise institutionnelle et religieuse, on cherche des responsables, des causes à ce qui a pu provoqué la perte de la grandeur de la France, symbolisée par l'annexion de l'Alsace et la Lorraine quelques vingt années plus tôt. On cherche des traîtres et des traîtres actuels qui pactisent avec l'étranger belliqueux plutôt que de traiter avec les plus pieux esprits de la défense patriotique. On est en 1894. On y trouve le colonel Henry et l'officier Estherazy à la rédaction. On montre aussi qu'ils ne sont pas seuls dans la pièce, que deux messieurs font la sourde oreille - comme si au fond, le colonel Henry n'était pas le dernier maillon de la calomnie.
Ce bordereau contient une liste de secrets militaires déterminants, et le destinataire n'est autre que l'occupant allemand à Paris.


Deuxième tableau : Tout de suite, on trouve pour la première fois, Alfred Dreyfus, déjà jugé et envoyé au bagne de l'Île du Diable, à sept milles kilomètres de la France. Là, j'ai été particulièrement impressionné de voir que Méliès temporise l'action de la scène pour évoquer la souffrance. Ainsi il n'est pas seulement dans le factuel mais il situe son récit pleinement dans l'empathie. c'est une mise en scène lente avec ce deuxième tableau, et on y filme pas que ce qu'on y fait. Méliès filme une pesanteur, le désespoir et une injustice.
L'île guyanaise n'est pas qu'un bagne à cette époque. Elle reçoit les tuberculeux et les lépreux en sanatorium.


Troisième tableau : La mise aux fers de Dreyfus s'ajoute à une succession d'absurdités. Dreyfus est cueilli au réveil, il proteste devant la mesure mais les deux soldats sont chargés de lui attacher les pieds alors qu'il ne représente aucune menace. Par cette mise aux fers, l'Etat cherche a envoyer un message clair concernant la condamnation de Dreyfus : il est moins puni pour ce dont il a été injustement jugé que pour l'émoi national et le soulèvement d'opinions qu'il a généré malgré lui. C'est en le privant de mouvement que l'Etat Français tente de faire taire l'opinion, comme un acte irrévocable... et que si ça continue, faudra que ça cesse. Il faut entendre par là que les conditions de détention de Dreyfus relève plus du comportement collectif, de la mesure du trouble jeté que de la supposée réalité qui lui est reprochée. On est en 1895, au sommet de la surenchère, au sommet des souffrances d'un martyr tout trouvé.
Avec cette scène, on se demande si on ne rejoue pas la comédie du jugement de jésus... Le spectateur sait l'homme innocent et pourtant la scène, toujours en une unique prise de vue, sans arrêt caméra, est d'une violence inouïe du fait de la protestation vaine du prisonnier et de la détermination des geôliers.
Jamais Dreyfus ne se débat.


Quatrième tableau : Août 1898. Trois années s'écoulent. C'est aussi l'année où l'administration admet enfin que le colonel Henry a dicté un faux bordereau grâce à une analyse graphologique et grâce à ses aveux. Pendant deux ans Henry a produit, parfois sous ordre de l'Etat-Major, parfois pour son compte personnel, de faux documents. Au procès de Zola, pour son article "J'accuse", lumière est faite sur le "faux Henry". Estherazy aussi est inquiété du fait d'un télégramme allemand qui lui est envoyé, lui demandant expressément de rompre tout rapport avec un diplomate allemand, celui-là même à qui les secrets militaires ont été transmis. Du coup, sans pitié, Méliès consacre un quatrième tableau au premier mort de l'affaire, à savoir l'accusateur, l'incarnation même de la perfidie : l'officier Hubert Henry est pris de tourments dans sa cellule du Mont Valérien (Suresnes), il tourne en rond, écrit son testament et met fin à ses jours en se tranchant la gorge d'un coup de rasoir. Décidément, Méliès montre tout sans retenue, il ne représente pas seulement la mort mais la conclusion d'une trahison.
J'estime que Méliès temporise un peu moins l'action, mais sans doute ne préfère-t-il pas s'apesantir sur le sort d'un homme qui a menti et détruit la destinée d'un confrère par pur racisme.


Cinquième tableau : 1899. Il n'y a plus lieu de retenir Alfred Dreyfus sur son île de malheur. Il revient, il débarque à Quiberon un jour d'orage, sur le quai du port d'Haliquen. Il est reçu par quelques officiers de l'armée. C'est sans doute la scène qui fait le plus penser à Méliès dans la création d'un décor extérieur, avec ces nuages qui s'éclairent fugacement, ces éclairs qui s'abattent sur le port et les marins qui tanguent en arrière-plan.
Dreyfus est représenté fort maigre et pas rasé.


Sixième tableau : il s'en suit de la rencontre logique avec sa femme dévouée. Si entre le troisième et quatrième tableau, il se passe trois ans, les derniers tableaux ont des ellipses plus courtes. Celui-ci se passe à Rennes et visiblement ils sont très émus de se retrouver (et j'avoue partager une certaine émotion - ce qui est assez puissant sachant la durée et l'épure des scènes).
On y montre Dreyfus vivant dans une cellule aménagée, libre de recevoir quelques amis, avant qu'on lui annonce la venue de sa femme, chose qui le tourmente deux, trois fois, avant de s'asseoir sur le lit. Ce qu'il attendait depuis longtemps vient de faire sa réapparition. Sa femme le soutient, Dreyfus est pétri de chagrin heureux. Cette émotion-là est très belle, je trouve, car elle fait suite au désespoir le plus abyssal, et là on se retrouve avec l'exacte inverse, l'espérance concrétisée. c'est un moment où j'imagine que l'on pleure par crainte que le bonheur ne se sauve. Ascenseur émotionnel direct.


Septième tableau : Dreyfus est innocenté et rentré chez lui et nous ne sommes pas à la moitié du film ! Que reste-t-il à dire selon Méliès ? C'est justement là que ça devient intéressant car, dans ce métrage, il n'y a nul Zola et nul sabre cassé, soit deux scènes absolument mythiques que l'histoire retiendra. Mais pas Méliès. D'une part, on reste avec une affaire centrale, l'affaire Zola est un à-côté. D'autre part, Méliès veut échapper à cette scène d'humiliation : pas nécessaire ? onéreuse ? Pas du tout ! En fait, le deuxième tableau est celui de la dégradation mais le film a été perdu. Triste sort pour cette scène inoubliable. Un autre tableau est perdu définitivement : celui de Dreyfus allant de Rennes jusqu'à la prison. Pour moi, enfant du XXème, la caricature du soldat brisant le sabre et arrachant les ornements de l'uniforme de Dreyfus est incontournable. Méliès ne choisit donc pas de faire l'impasse sur cette scène. Cela confirme le fait que ce n'est pas une anecdote à son époque et que le symbole de destitution est aussi violent que la violence d'un homme innocent enferré.
Mais alors, du coup, ça détonne sur toutes les autres représentations.
Avec le septième tableau, on a un attentat contre l'avocat Maître Labori qui fut autant le défenseur de Dreyfus que celui de Zola. Il sortira indemne de cet attentat mais il a failli être le deuxième disparu.
Dans cette séquence, on voit Maître Labori converser avec des confrères (sans doute avec Maître Demange ?) et sa femme (puisqu'on voit un geste de tendresse). Quand tout à coup, un homme en képi et uniforme rôde et lui tire dessus, dans le dos. Une fois à terre, Labori demande de l'aide aux passants mais personne ne s'arrête, tandis que les deux confrères ont pris la fuite. Il finit par être aidé quand même.


Il est a noter qu'il y a eu un avant et un après attentat pour Maître Labori puisqu'il refusa de plaider à nouveau pour cette affaire et... il développa son antisémitisme, lui aussi. Mais ça, Méliès ne peut le savoir.


Huitième tableau : Une bagarre éclate entre journaliste dans une salle qui semble être la salle du conseil de guerre. Un vieux monsieur était monté sur une chaise et s'exprimait aux autres. Les comportements se sont échauffés, les paroles se sont déliées et les coups pleuvent avant que la garde, sur place, décide d'évacuer la salle. On voit un blessé et une rixe avec les forces de l'ordre. La France d'opinions demeurent divisée, même bien après la libération de Dreyfus. Sans doute est-ce la France qui refuse de voir les traîtres relâchés qui provoque son monde à ce moment.


Neuvième tableau : Le conseil de guerre se réunit à Rennes pour un nouveau procès où Dreyfus est déclaré à nouveau coupable de trahison mais "avec circonstances atténuantes". Un verdict qui ne dit pas son nom et qui continue d'être révoltant.



CONCLUSION



Oui, Méliès a su détonner dès le départ avec sa première plus grande oeuvre cinématographique. Déjà, ce film est la preuve qu'il n'était pas du tout dans la lune mais que Méliès est pleinement un homme de son temps, un homme révolté mais aussi le premier à faire l'histoire du temps présent car ce sont pas moins de quatre séquences qui racontent la même année où il diffuse le film : en 1899. Et en plus, Méliès va bien plus loin que n'importe quel film en réservant près de la moitié des tableaux aux personnages autres que le condamné. Il n'hésite pas à montrer la vraie conclusion de cette histoire, conclusion qui diffère totalement sur ce que je savais de cette affaire auparavant.


L'apparence très elliptique, la technique obligeant, donne un rendu que j'apprécie dans la mesure cela permet de passer d'une époque à une autre, sans chercher à expliquer. Et pour le coup, cela donne un effet que j'ai immédiatement appelé "tableau". Un tableau, on vous donne le titre et c'est à vous spectateur de faire l'effort d'aller vers l'oeuvre et non l'inverse. Méliès invite à comprendre et à décortiquer le passé récent, presque au coeur du scandale qui voit un homme innocent payer de son destin parce que, dans cette France qui manque de tout sauf d'autorité et de bureaux, il est plus aisé d'accuser un être humain que toute l'administration.


Toujours est-il que, en guise d'épilogue, quelques années plus tard, Dreyfus retrouvait l'armée, son grade plus un niveau supérieur ainsi qu'il a été médaillé de la légion d'Honneur.

Andy-Capet
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le 1 déc. 2016

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