Avec un peu trop d'académisme mais beaucoup d'efficacité, Ruskin fait le récit de l'enquête journalistique de l'affaire, rebondissement après rebondissement. Cette reconstitution peine pourtant à décoller de son histoire racontée sans grande émotion. C'est le contexte historique qui rend l'histoire efficace. Cette enquête de deux femmes journalistes et déterminées qui va a rebours d'une époque, comme une sororité en action. Ca change en tout cas du masculinisme avec lequel l'histoire de l'étrangleur est d'habitude traitée, et ça c'est plutôt très bien.