Inspiré des véritables archives du Père Gabriele Amorth, « L’Exorciste du Vatican » s’intéresse à un exorciste dont la vie entière a été consacrée à sauver des âmes possédées par le démon.
Nous allons essayer de ne pas tenter le Diable avec notre critique !
Synopsis :
Le Père Gabriele Amorth (Russel Crowe), exorciste mondialement réputé, est appelé à enquêter suite à la découverte terrifiante d'un jeune garçon possédé. Ses investigations dans un vieux monastère espagnol que tentent de restaurer une veuve (Alex Esso) et ses enfants au bord de la ruine, le mèneront à dévoiler une conspiration séculaire que l’Eglise a désespérément tenté de maintenir dans l'oubli…
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Et c’est bien cette impression de biopic que ressent le spectateur en sortant de la projection du film, on y voit plutôt une évocation illustrée par des exemples de la vie de Gabriele Amorth qu’un film d’horreur totalement assumé.
Julius Avery dont « Le Samaritain » avec Sylvester Stallone ne nous avait pas trop convaincu semble continuer son apprentissage de réalisateur car, encore une fois, le sujet ne semble pas tout à fait abouti. Certes il réussit quelques-unes de ses scènes horrifiques mais l’ensemble reste prévisible et les limites du sujet se trouvent peut-être dans le fait que l’exorcisme n’a plus rien d’horrifique en soi !
Le père Amorth dans ses mémoires n'explique-t-il pas que le plus grand succès du diable est de réussir à faire croire qu'il n'existe pas !
NOTE : 5,5/10
De notre point de vue et sans divulgâcher l’intrigue, nous pourrions dire que deux visions du long métrage sont possibles ; celle qui veut illustrer la vie d’un homme de Foi qui a fait du combat contre le Mal sa raison d’être ce qui nous amène en sortant de projection à relire ses écrits et à se pencher sur ses réflexions (cette démarche est un succès pour le film !).
L’autre serait de n’y voir qu’un énième film d’horreur de série B où le démon tente de gagner la partie face au Bien ce qui serait un peu réducteur au vu des autocritiques et autres confessions que le prêtre émet de ci de là.
En postface du générique de fin, on relate la carrière du père Amorth et on termine par ces mots : « les livres sont biens » ! Nous aurions envie de paraphraser et de dire : le film est bien !
La cote ne reflète peut-être pas tout à fait la critique mais nous pensons qu’il y avait moyen de faire beaucoup mieux avec un tel sujet, tant du point de vue musical que de la mise en scène.
Au final, c’est Russel qui sauve la note ! Amen !