La Venise du soleil levant

Un thème particulièrement signifiant au sein du studio Ghibli, tant pour Miyazaki que pour Takahata est celui de la nature et l'écologie. Si le premier les met souvent en scène dans un monde fantastique, le second a souvent une approche plus proche du réel.

Le paroxysme du discours de Takahata se retrouvera finalement dans le premier film qu'il réalisera pour le studio, un documentaire de plus de 2h30 sur la ville et les canaux de Yanagawa. Au sein de ces paysages sublimes, le réalisateur y peint un portrait global de la ville et de son histoire, tout ça pour en venir au sujet principal du métrage, la préservation de ce lieu.

À travers cette étrange Venise japonaise, Takahata met en scène ce cadre qui l'a tant séduit, faisant cohabiter les rites et mythes du village avec la réalité de la pollution du Japon et de l'urgence de la freiner.

L'un de ses plus beaux films.