L’histoire sans fin est une aventure fantastique à laquelle Bastian prend part malgré lui, lorsqu’il lit un ouvrage merveilleux. Les thèmes du film se concentrent sur l’importance de l’imaginaire, et de l’accomplissement. J’adore.


L’intrigue est vraiment trop stylée. Le déroulement des événements et d’une intelligence rare. J’aime beaucoup le contexte qui me rappelle les livres dont vous êtes le héros (pour ceux qui ont connu).
Côté technique, le film est franchement abouti lorsqu’on le replace dans son époque de sortie. Les effets spéciaux tiennent la route encore aujourd’hui, et ils ont une saveur très particulière ; non pas comme tous ses films modernes pollués par des effets numériques indigestes. Les décors et l’ambiance de cet univers de fantasy sont fascinants. Je crois que c’est ce film qui m’a vraiment donné l’amour du genre.


Pour une histoire sans fin, il est amusant de constater que le dénouement est bien là, non pas survolé, ou relativement ouvert, comme nous aurions pu nous y attendre, mais puissant en intensité et en émotion. Je dois dire que c’est l’un de mes moments préférés du film, lorsque le quatrième mur du film s’effondre et que les personnages semblent communiquer par écran interposé. Pour moi, la fin de ce film fait partie de l’une des meilleures dans le genre.


Côté défauts, on reconnaitra quelques paresses dans la définition de personnages anecdotiques. Le dragon ne me plait pas du tout. Je le trouve moche, et son dos en écailles semble recouvert de tiques infâmes (c’est toujours l’impression que ça m’a donnée). Un détail, très désagréable à regarder. L’histoire qui prend place dans le monde de Fantasia est un peu opaque, cette notion de néant qui vient tout avaler aurait mérité plus de lisibilité. Petit bémol de l’histoire, l’intrigue liée au père de Bastian n’est pas tout à fait bouclée.


Les acteurs en revanche sont formidables, avec une notion spéciale pour les enfants qui livrent des prestations incroyables (notamment la petite impératrice, que l’on voit très peu, mais qui s’illustre de manière étonnante).


La musique est aussi un aspect réussi du spectacle.


Ce film me remplit de magie à chaque fois que je le vois (mais bizarrement, j’ai l’impression qu’il me donne toujours mal à la tête… étrange). L’Histoire sans fin n’est pas un chef d’œuvre, mais c’est un film culte de la génération 80.

Casse-Bonbon

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