C'est beau mais c'est chiant
D-E-C-E-P-T-I-O-N J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans le film d'abord. Dès le départ je savais que le film allait être très contemplatif et sans paroles, mais les premiers trois quart d'heure pour moi furent proches du calvaire. Voir des actions répétitives et entendre une musique répétitive (mais très jolie) m'avaient barbé. Bien sûr je me doutais que ce genre de scènes allaient être montrées, mais ça m'a pas passionné pour autant. Après d'un point de vue technique c'est sûr il n'y a rien à dire, une réalisation aux petits oignons, une photographie splendide et une musique agréable (mais répétitive, à force on en oublie à quel point elle est belle). Les acteurs sont convaincants, expressifs et leur vie rude mais simple est bien retranscrite, ce film pourrait faire office de documentaire sur la vie paysanne japonaise du début des années 60, avec un mode de vie qui contraste avec la modernité que commence alors à connaître le pays. Pourquoi je n'ai pas eu le coup de coeur? A vrai dire je ne saurais pas me justifier.
Je pense que ce film est surtout une affaire de ressenti personnel. Pour ma part l'ensemble ne m'a pas emballé. Quelques scènes et quelques (superbes) plans sortent du lot, mais c'est trop peu pour me faire adorer ce film. Si vers la fin j'appréciais plus mon visionnage, je ne peux oublier que j'ai eu un démarrage difficile et où j'étais légèrement crispé. Je conseillerais néanmoins ce film aux amateurs de contemplatif même si à la base j'aime le contemplatif et que ce point-là m'a assez déçu. Une déception donc, mais je ne me refuserais pas de le revoir un jour, en espérant cette fois-ci y trouver mon compte.