[Pour mémoire :]
Les deux frères partent faire la bombe. (Carton) Tout à leur joie, fin prêts, Max et son frère sortent de l'appartement en dansant bras dessus bras dessous. Sur le trottoir, les poches vides l'un comme l'autre, ils renvoient le taxi. Retour tête basse au premier cadre, l'appartement. Ils se rassoient, enlèvent chapeaux et manteaux. Il faut une idée (ou plutôt de l'argent, enfin l'une pour l'autre), voici un carton : "Tirons au sort... qui de nous ira trouver papa." Courte paille avec des bouts de papier. C'est Max qui s'y colle. Autre cadre. Un vieil homme à son bureau (qui ne peut être que le père) et un domestique qui ouvre les portes pour annoncer Max, qui entre, timide et embarrassé par la difficulté de la requête à faire. Il montre sa poche, retournée et vide. La réaction du père ne se fait pas attendre. Max recule, puis est chassé. Retour au cadre-appartement : Max revient tête encore plus basse. Son frère est là, qui n'a pas bougé entre temps. Découragement partagé à deux. Retour au bureau du père. Le domestique apporte un mot. Carton : "Mon cher ami, vous trouverez pour ce soir, au contrôle du théâtre de la Porte-Saint-Martin, 2 places pour la représentation de Chantecler, tout à vous, Roustand" Le père, ravi, fait appeler sa femme. Joie partagée à deux. Ils sortent, porte fermée, bureau vide (une petite seconde), puis autre cadre dans la maison vide (une petite seconde), le père et sa femme sont habillés pour sortir, le père a oublié quelque chose. Il revient (avec le mot ?) et le met dans le petit sac de sa femme. Ils sortent.
Extérieur : à un angle, un homme courbé par la 'misère', attend. Annoncés par leur ombre, le père et sa femme arrivent du fond du cadre sans voir l'homme caché à l'angle. Il tire sur la femme qui lâche son sac de peur, et il s'enfuit avec. Un policier surgit en courant de nulle part et repart dans la direction du fuyard, pendant que le père tient la femme dans ses bras. Nouveau cadre : le fuyard rentre dans le champ, il tient le petit sac fouille et laisse au sol le sac vide. Le policier (ou gendarme) arrive, ramasse le sac, s'apprête à poursuivre le fuyard plus loin, se ravise et repart dans le sens inverse.
Retour au père et à la mère, puis le gendarme. Le sac est restitué. Le père remercie le gendarme avec un petit billet, qu'il tient à refuser dans un premier temps, mais dans un premier temps seulement. Poignée de main. Tout le monde va à ses occupations. Nouveau cadre : un banc dans la rue. Y est assis notre voleur. À grands pas silencieux arrive par derrière notre gendarme qui s'apprête à abattre ses deux grands bras levés sur notre voleur baissé sur son butin. Mais le gendarme tend une seule main que le voleur secoue dans un grand éclat de rire. Les deux frères enlèvent leur déguisement.

JM2LA
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le 19 sept. 2015

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