La Belle et le Clochard ! 15ieme long-métrage et l'un des plus parfaits !!! Pour commencer, sachez que ce n'est pas à cause que Walt a offert un chien dans une boite d'où est venu l'idée, c'est Joe Grant qui a eu l'idée ! Ce géant du studio réalisa les premiers story-boards mais Walt n'aimais pas le personnage de Lady et donc le projet fut mis de côté à l'arrivé de la Seconde Guerre Mondiale. C'est juste après que la version finale fut écrite en roman avant d'être officiellement réadapté. Et aussi, premier Disney en Cinémascope
Lady : Une cocker couleur miel vivant dans le luxe de la belle vie de la ville. Portant avec fierté son collier, symbole de sa loyauté envers l'homme. Mais quand un petit bébé vient emménager, on a la facheuse manie de penser qu'on sera délaisser au profit du nouveau-né. Sauf que notre Lady est une gentille demoiselle et sait très bien comment accueillir le nouveau résident. Puis, lorsqu'on lui offre la chance de partir et d'être libre pour toujours, elle refuse car sa loyauté est sans faille.
Le Clochard : Véritable caïd de la rue, n'hésite pas à aider son prochain surtout quand c'est une jolie chienne fragile ne connaissant rien du monde hors des barrière. Il a comme une sorte de rancoeur envers les humains car ça lui priverait de toute liberté. Mais attention, ce Don Juan n'est qu'un sale coureur de jupon et quand on veut vraiment prouver son amour, on hésite pas à sauver ceux qui déteste tant.
C'est deux chiens font un couple parfait car tous les opposent mais avec Disney, tout devient possible avec un peu de magie et d'une nuit romantique....même peut-être trop romantique si vous me suivez.
Et on a aussi une petite diversité de chien qui on des traits de caractères biens à eux ce qui les rend tout aussi attachant.
Animation : Le studio nous avait habitué à des animations dépassant l'excellence mais ici, c'est juste parfait ! Comme pour Bambi, ils ont étudié de vrai chien jusqu'à calquer le moindre de leur mouvement ! On a pas des caricatures comme Pluto, mais des vrais chiens du museau, passant par leur pelage soigneusement animé, à la queue ! Le fait que l'écran soit abaissé est logique et utilise parfaitement le Cinemascope. Ce film est vu et vécu à travers les yeux des chiens, donc normal qu'on voit si peu le visage des gens car on se retrouve rabaissé à la taille d'un chien. Ce choix montre encore le coup de génie de Walt Disney !
Décors : Anecdote : Tous les décors sont inspirés d'une ville nommé "Marceline" ! Cette ville a connu l'enfance de Elias ! C'est là qu'il a grandi, à la ferme avec son "Arbre à Rêves". Le train qu'on voit lors de la première apparition de Clochard, eh ben ce train était celui de Marceline et c'est avec ça qu'une passion pour les trains s'éveilla chez Walt. Revenons en au décors : Encore une fois c'est parfait ! C'est détaillé et si coloré à un point qu'on ressent la richesse de la ville avec ses touches chatoyantes combinés à la lumière radieuse du soleil, la lune qui éclaire somptueusement un parc pour une ballade entre deux amoureux, la misère de la rue et de la fourrière ou encore lors des scènes d'actions où c'est carrément un jeu d'ombre qui réussit à donner tant d'épicness à la scène. Et comme on est à la taille d'un chien, on peut sentir le velour des tapis, voir chaque brins d'herbes ou feuilles !
Musique : Et il cumule les parfaits car on une musique si douce et calme en étant joyeuse lors des moments de tendresse pour ensuite devenir aussi romantique qu'une nuit étoilé avec "Bella Note", qui accouplé à la scène culte des spaghettis, donne une atmosphère si idyllique que ça pétillent dans les yeux. Et quand ça devient sérieux, on a une de ses tensions qui monte tellement les combats peuvent sembler incertains !
Emotions : Joie lors des premiers pas de Lady qui me fait craquer tellement elle est adorable ! Tristesse de voir de pauvres chiens en fourrière alors que le hurlement du quatuor pourrait nous faire mal aux oreilles, il exprime avec vérité le véritable supplice d'un sans-collier. Et aussi lorsqu'on découvre ce qui leur arrive avec encore un excellent jeu d'ombre qui nous prépare au pire lors du climax. Et je ne peux m'empêcher de verser des larmes face à l'héroisme d'un brave vieux chien dont son destin parait encore incertains avant l'épilogue. Enfin, la peur lors des combats qui sont , comme je l'ai dit, incertains tellement c'est serré.
Avis Personnel : Un mot : Parfait ! Et je tiens à ajouter un gros bravo pour le doublages dont beaucoup de comédiens sont très bien connus (Roger Carel, Marc Alfos, Gérard Rinaldi, ...
Conclusion : Une merveilleuse romance des plus improbable parfaitement retranscrite chez la race canine dont tout l'or du monde ne vaudra un mouvement de queue !