La crème dans tous les sens du terme
Ce que je me dis régulièrement, c’est que si j’avais eu les moyens et si j’avais fait les bons choix, je serais maintenant dans une des meilleures écoles de commerce de France (ou d’Europe).
Ce film nous parle justement d’une des meilleures école de commerce d’Europe (alors HEC, l’ESSEC, on ne sait pas trop, rien n’est précisé) et surtout de ses élèves qui tels des Mark Zuckerberg (la comparaison est mal trouvée, car Mark, au moins, savait coder) sont à l’affut de la moindre idée de génie qui leur permettrait de vivre tranquille pendant des années.
On observe, tout d’abord, leur vie dans cette école. En réalité on voit, leurs fêtes, leurs coucheries, drogues etc.
Bref, premier dégout. Moi qui souhaitais accéder au savoir et à la connaissance et qui me disait que j’aurais pu y accéder en faisant une école de commerce, me voilà servie. Ces petits cons se permettent de dépenser 10000 euros par ans pour baiser et boire ! C’est surement un des proxénètes le plus cher de France !
Mais bien sur, au final en école de commerce on apprend plus grand-chose. D’ailleurs on le voit bien, leurs cours consiste à des interventions de professionnels qui leurs demandent de venir bosser chez eux. Mais ils sont aussi dans cette école pour se faire des contacts. D’ailleurs ça ne fonctionne que comme ça.
Donc voilà, je passe les vingt premières minutes du film passablement énervée, en me disant qu’au moins mon monde à moi est concret et que si j’avais eu ces petits cons avec leur tête de jeunes premiers en face de moi je les aurais éclatés.
On suit donc trois jeunes (Dan, Kelliah et Louis) qui cherchent un moyen de se démarquer et trouvent le moyen. Pourquoi ne pas mettre en relation des mecs pleins de fric mais loin d’être attirants et des filles très belles mais pauvres.
Kelliah, rabat les filles pendant que les mecs gèrent la comptabilité.
Rien de bien profond dans ce film, mise à part le fait qu’il faille devenir proxénète pour prendre de l’importance dans ce genre de milieu. Voilà sinon y’a un fond d’histoire d’amour et une scène de fin en galochage monumental.
Qui est ce qui va aller bosser à monoprix parce qu’il s’est fait viré de son école ??? Si seulement ça fonctionnait comme ça…