Pépite !
Découvert pendant le festival de Gerardmer 2024, « La Damnée » réalisé par Abel Danan, est un premier film fascinant et riche. Il s’agit sans aucun doute des débuts d’un grand metteur en scène.
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le 28 janv. 2024
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Le cinéma d’horreur de 2024 nous a offert quelques pépites… et quelques désastres. Malheureusement, La Damnée se classe sans hésitation dans la seconde catégorie. Annoncé comme un film terrifiant mêlant possession, malédiction et horreur psychologique, il s’avère être un échec cuisant sur presque tous les aspects. Dès les premières minutes, La Damnée met en place une intrigue classique : Malédiction, famille, hanté.. Bien sûr, il y a une malédiction ancienne, des apparitions inquiétantes et un passé sordide que personne n’a pris la peine de vérifier avant d’acheter la maison. Le problème majeur, c’est que l’histoire ne réserve absolument aucune surprise. Chaque rebondissement est téléphoné, chaque moment censé être angoissant est prévisible, et les dialogues sont d’une banalité affligeante. On a l’impression d’avoir déjà vu ce film des dizaines de fois..... Un bon film d’horreur repose sur des personnages auxquels on s’attache, ou du moins qui suscitent un minimum d’intérêt. Ici, les protagonistes sont creux, sans développement, et leurs décisions frisent l’absurde. L’héroïne, censée être le pilier émotionnel du film, manque cruellement de profondeur, tandis que les seconds rôles sont réduits à des clichés ambulants (l’enfant qui voit des choses que les adultes ignorent, le prêtre sceptique, le voisin mystérieux…). Côté interprétation, c’est la catastrophe. Certains acteurs semblent réciter leurs répliques sans émotion, tandis que d’autres en font trop, rendant certaines scènes presque risibles. À aucun moment, les performances ne parviennent à donner une véritable crédibilité aux événements surnaturels qui se déroulent à l’écran. Un film d’horreur peut parfois compenser un mauvais scénario par une mise en scène soignée et une atmosphère pesante. Malheureusement, La Damnée échoue aussi sur ce point. La réalisation est fade, sans inventivité, et les jeux de lumière censés instaurer une ambiance inquiétante tombent à plat. Les effets spéciaux sont particulièrement décevants : maquillages grossiers, effets numériques datés, et apparitions fantomatiques dignes d’un téléfilm bas de gamme. Pire encore, les jumpscares (qui semblent être la seule technique du film pour tenter de faire peur) sont tellement prévisibles qu’ils en deviennent agaçants. Le plus gros défaut de La Damnée, c’est qu’il ne fait tout simplement pas peur. Il accumule tous les clichés du genre sans jamais réussir à instaurer une véritable tension. Les moments qui devraient être angoissants sont trop convenus pour surprendre, et l’absence de suspense rend l’ensemble totalement inoffensif. Conclusion : Une perte de temps totale, avec un scénario sans imagination, des personnages fades, des acteurs peu convaincants et une mise en scène paresseuse, La Damnée est une immense déception ( alors qu'on m'en a dit beaucoup du bien de ce film....) Il ne parvient jamais à installer la moindre angoisse et s’effondre sous le poids de ses propres défauts. Seuls les spectateurs les plus indulgents (ou ceux qui aiment les nanars d’horreur) pourraient y trouver un minimum de divertissement, mais pour les autres, mieux vaut passer son chemin.
⭐ Note : 2/10 – Bref, La Damnée est un raté, à oublier rapidement.
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Créée
le 9 mars 2025
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Découvert pendant le festival de Gerardmer 2024, « La Damnée » réalisé par Abel Danan, est un premier film fascinant et riche. Il s’agit sans aucun doute des débuts d’un grand metteur en scène.
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le 28 janv. 2024
4 j'aime
La découverte de ce film a été vraiment intéressante, et totalement inattendue. Dans un exercice de style maniéré et périlleux ( une protagoniste dans un environnement ) le metteur en scène arrive...
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le 4 févr. 2024
4 j'aime
Un film très angoissant, totalement à la première personne, où l’on se retrouve plongé dans l’intimité du personnage principale qui nous entraîne dans sa « descente aux enfers ». Des plans...
le 4 févr. 2024
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le 9 mars 2025
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