Dans un centre de recherches de pointe (figuré par une usine un peu désaffectée), une équipe (dont trois figurants qui font de leur mieux pour faire masse à l'arrière-plan) tentent d'extraire la "matière noire". C'est à dire? Euh... j'en sais pas beaucoup plus, en fait. En tous cas c'est du danger, et ça fait une tempête des éclairs et pan dans le labo et la matière noire s'échappe, le tout en huit secondes, comme c'est bien amené.

Après c'est le générique, mais rien que l'intro, ça cartonne, baby.

Là, Stephen Baldwin, qui est manifestement toujours sous cortisone, apparaît à l'écran. C'est toujours un grand moment quand Stephen Baldwin apparaît à l'écran. On se sent... ah, je sais pas. Pis là, il est mimi tout plein avec la raie de côté et les cheveux tout plats. Mais bon. Revenons à nos moutons. Surtout que s'ensuit un dialogue endiablé sur une blague pas terminée d'Andy, le collègue à Stephen, à base de caniche. Eh ouais. Je détaille beaucoup, mais c'est le genre de film, faut être un peu focused, comme dirait JCVD, sinon tu risques de décrocher. Donc après, y'a un boulon dans l'espace (si) et il rentre dans le satellite à Stephen dans lequel y'avait de la matière noire. Qui s'échappe. Ouais je sais. Posez pas de questions, c'est comme ça pis c'est tout. Sur ces entrefaites, le général arrive. Y'a toujours le général qui arrive. Il dit que le budget s'effondre, et qu'il a besoin de voir des résultats de ouf. Alors ils font une démonstration –après une explication de ce qu'est la matière qui m'a assez peu éclairé- malgré le danger que y'a. Vu que y'a du danger. La démonstration consiste à faire disparaître une vieille centrale nucléaire désaffectée qui traînait aux States (comme quoi on sait vraiment pas trop comment les démonter, mais c'est un autre débat). Note que des démonstrations bien barjes sur une centrale nucléaire comme ça, super fun, c'est assez audacieux. Donc, ils déballent l'Eruptor, qui a un joli nom, et qui est encore une machine bref, là c'est déjà confus dans le film. Toujours est-il que bien sûr ça chie des bulles, la centrale disparaît comme prévu mais y'a aussi de la matière noire qui vient dans le labo et qui contamine Stephen pendant que les autres le voient pas.

Après? Stephen rentre chez lui, scène d'amour avec sa femme super gratos, le chef à Stephen c'est un vendu, euh, quoi d'autre ? Tempête, ah bah oui. La tempête. En fait c'est pas une tempête, c'est du CGI crasseux et grotesque qui détruit des trucs de manière foireuse. Le scénar part super en couille, et passée la première demie-heure, ça devient vraiment pénible. La grâce baldwinienne choit, et même les bières n'y peuvent rien. C'est lourd.

Bref, de la série B qui se veut et qui n'est pas. Echec critique.

Et notez bien qu'entretemps, on ne voit toujours pas le rapport avec la scène d'intro.
dadujones
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le 8 août 2011

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