Est-ce une parabole? Un fait réel? une farce? Tout cela à la fois? La fin peut nous éclaircir: c'est sombre et cruel.
Et c'est à double tranchant comme le langage de toute société qui a besoin de cacher son jeu et de se cacher la face. Cacher son jeu derrière un autre jeu dans une bouffonnerie presque sans fin. Nemec parle d'une Tchécoslovaquie encommunisée et de notables empêtrés dans leur propre mensonge et où une chasse à l'homme s'appelle une invitation à la communion universelle...
Le réalisateur ne dénonce rien. Nul besoin. Il dé-met en scène la mascarade, les désirs d'accession ou de considération sociales et le résultat est très probant.