Un film clairement inspiré de la vérité de clouzot (un de mes film préféré) ou encore du faux coupable de Hitchcock.
La fille au bracelet n’arrivera jamais à atteindre la masterclass que fut un film comme la vérité certes mais arrive très bien à accomplir son objectif, La ou dans la vérité on quitte (trop souvent d’ailleurs) le procès pour nous donner les explications petit à petit via des flash-back, la fille au bracelet lui va aller dans le sens opposé. Il va nous laisser quasi entièrement dans la salle , on ne la quittera presque pas, permettant de ne pas perdre le rythme.
On rentre dedans exactement comme Stephane demoustier le souhaitait : On vit le procès comme un juré , nous ne sommes témoin que des témoignage et plaidoirie du procès , pas de flashback , pas de rebondissement hollywoodiens , une œuvre terre à terre qui réussi ce qu’elle entreprend.
Une mise en scène quasi inexistante certes , mais cela accentue le propos, qui est de nous placer à la place d’un juré lors d’un vrai procès et chacun est libre d’interpetter ce procès à sa manière.
Un très bon film qui démarre assez lentement et qui me laissa craintif dans les 15-20 première minutes mais une fois le film lancé celui tiens la route.
le film est lent, pas de grande mise en scène mais c’est ce ce qui fait la force du film.
Le film donne aussi la perspective d'un père impuissant se rendant compte que son enfant malgré lui grandis vite et n'est plus la petite fille qu'il s'imagine encore avoir.
Bon par contre quitte a ce qu’on ne sache jamais réellement si elle est coupable j’aurais préféré qu’on ne dévoile même pas le verdict à la fin .