Tout d'abord, Ferris Bueller's Day Off n'est PAS un teen-movie. Loin de là. Ce film, c'est bien plus que l'histoire archétype de l’adolescent séchant les cours. Alors oui, la thématique n'est pas franchement très recherché, et il est vrai que le personnage de Rooney, le directeur, peut laisser paraître un humour très léger. Malgré cela, le film va bien plus loin dans son propos. De part tout d'abord ses phrases cultes, et les réflexions qu'elles apportent (Not that I condone fascism, or any-matter for that matter. -Ism's in my opinion are not good. A person should not believe in an -ism, he should believe in himself. I quote John Lennon, "I do not believe in Beatles, I just believe in me." Good point there. After all, he was the walrus.) ou de part certains plans du film, je pense notamment à la scène du musée accompagnée d'une reprise d'une chanson de The Smiths. Tiens, parlons des musiques : il n'y a pas ou peu de musique originale pour ce film. Pourquoi? Tout simplement car le film est remplit de musique cultes, souvent des années 80 (d'ailleurs ce film transpire les années 80 de partout). Au delà de tout cela, le film nous propose une visite royale de Chicago : de la Willis Tower, en passant par le Musée National, tout en faisant un tour au resto gastronomique. Le réalisateur nous offre une vision utopique de Chicago. De plus, le film se permet quelques références culturelles, au-delà des musiques.
Malgré cela, le film est parfois maladroit envers certains personnages. Par exemple, le personnage de Sloane aurait mérité un peu plus de développement. Là, on dirait juste qu'elle est là pour faire jolie.
Bref, Ferris Bueller's Day Off, c'est un film à voir. Il ne révolutionne rien, certes, mais il contient beaucoup de bons éléments qu'il serait dommage de rater.