Film US de SF / Horreur de 1981 produit par le pape de la série B. Roger Corman. Petite production horrifique du début des années 80, dont l'affiche est ce qui est de plus remarquable dans le film, faisant fantasmer de nombreux spectateurs sur se qu'ils allaient voir et qui malheureusement ne retrouveront pas le même visuel une fois dans la salle, mais c'est le jeu du marketing ! Avant tout du cinéma bis, au scénario s'inspirant fortement d'Alien, le huitième passager. Chose assez étonnante, James Cameron est crédité comme réalisateur de la seconde équipe sur ce film, celui-ci quelques années plus tard réalisera Aliens (second opus de la saga) dont le scénario à de très forte accointance avec celui de la Galaxie de la Terreur : un groupe de personnes envoyées pour sauver une ancienne mission, des rangers d'un côté, des marines de l'autre ; les deux groupes se feront décimer par une menace exogène... La boucle est bouclée, mais les similitudes s'arrêtent là ou le budget et le talent feront la différence. La Galaxie de la Terreur ne boxe bien évidemment pas dans la même catégorie, mais malgré un budget probablement famélique, nous sommes chez Roger Corman, la direction artistique et les SFX font du très bon boulot surtout dans la première partie permettant de donner un semblant de tenue et d'ambiance à l'affaire. De même assez rythmé, encore une fois essentiellement dans la première partie, le film n'ennuie pas, préférant privilégier les séquences énergiques au détriment des dialogues, donnant un minimum de développement à une intrigue qui reste plutôt confuse. Enfin le film est aussi appréciable pour sa belle galerie de ganaches de série B, avec en plus une Érin Moran échappé de la série Happy Days, faisant une Sigourney Weaver bis pas trop mal. Par contre la réalisation assez médiocre de Bruce d. Clark et une histoire plutôt incompréhensible sur la longueur plombent le film, on ne comprendra jamais vraiment la nature de la ou des menaces qui s'attaquent aux personnages. Ces défauts empêchant le métrage de prétendre à autre chose qu'à un titre de série z avec des allures de B. Un film du vendredi, dont on a conscience de ne pas voir une grande oeuvre quand on la regarde, mais qui possède un certain charme fort estimable.