Une fable, deux garçons, le portrait d'une génération perdue. Camille et Paul quittent les grandes villes pour se perdre dans la France, la belle, celle où le temps se savoure et s'attrape entre les doigts, celle dont les paysages vous font vous gratter les yeux, celle où il fait bon vivre.
Sur leur chemin, ils croisent différents sages, qui guideront leurs derniers instants de lucidité. Leur voyage n'est pas fantasmé, ils partent sur les routes car ils n'ont pas le choix, ils mènent la vie qu'on a bien voulu leur laisser. Entre poésie contemporaine et réalité froide, Camille et Paul vont nous emmener avec eux dans leur nihilisme ultramoderne.

anandhi
10
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste coup de <3 du BRIFF 2021

Créée

le 9 sept. 2021

Critique lue 87 fois

anandhi

Écrit par

Critique lue 87 fois

D'autres avis sur La Lévitation de la princesse Karnak

La Lévitation de la princesse Karnak
renardquif
1

Critique de La Lévitation de la princesse Karnak par renardquif

-Un film d'auteur français, très bizarre, "libre", original, le cinéaste a de la poésie (il y'a des plans beaux), mais... le cinéaste n'a pas d'idéal, sa composition d'ensemble ne tient pas debout.

le 13 févr. 2023

La Lévitation de la princesse Karnak
anandhi
10

Quand l'onirique épouse le réel

Une fable, deux garçons, le portrait d'une génération perdue. Camille et Paul quittent les grandes villes pour se perdre dans la France, la belle, celle où le temps se savoure et s'attrape entre les...

le 9 sept. 2021

Du même critique

Rosetta
anandhi
7

précarité au féminin

Je ne sais jamais à quoi m'attendre lorsque je commence un film des frères Dardenne. Celui-ci pour le coup m'a plu. Filmé la caméra à l'épaule, suite de gros plans, entre-coupés brutalement, absence...

le 3 févr. 2021

2 j'aime

Masculin féminin
anandhi
4

Est-ce que les gens étaient aussi chiants dans les années '60 ?

Car oui c'est la question que je me suis posée au bout du cinquième dialogue vide où les personnages se répètent quinze fois et où j'ai subrepticement regardé ma montre pour me rendre compte qu'il me...

le 13 juin 2023

1 j'aime

Le Bleu du caftan
anandhi
9

filmer le désir, écrire l'amour

J'avais peur qu'un film qui évoque l'homosexualité au Maroc ne tombe dans l'écueil cliché d'un couple dont le mari n'aime pas sa femme mais se force à rester avec elle afin de ne pas se faire exclure...

le 12 juin 2023

1 j'aime