Fenêtre sur passerelle
J'avais vu ce film il y a longtemps et la scène qui m'est resté fût cette fameuse scène de cet homme nu coincé en dehors de chez lui se retrouvant devant un enfant sur cette fameuse passerelle. La scène choc qui fait basculer une vie, qui fait basculer vers le dramatique.
Il y a beaucoup de référence notamment à Hitchcok avec fenêtre sur cour, on retrouve une sorte d'enquête avec des soupçons et une tension palpable. Car il y en a de la tension dans ce film qui démarre comme une histoire toute banale. Il m'évoque aussi le dénis qu'on retrouve dans The machinist avec le personnage principale qui est rattrapé par la vérité.
Les personnages sont bien campés à commencé par Arditi qui joue sobrement, avec la pesanteur d'un homme suspecté d'avoir provoqué la chute et d'avoir menti. Ensuite Mathilda May par son regard hypnotique dans lequel on sent ses doutes et sa volonté de faire éclater la vérité chez Arditi. Une tension qui, tout le long du film par les jeux de mise en scène des lieux qui rappelle le drame, m'a beaucoup captivé. Le réalisateur nous emmène dans les méandres de cet appartement qui respire désormais une sorte de malaise, celui d'un drame et d'un mensonge.
Ce film mérite d'être vu car il apporte une qualité au cinéma français, il y avait des films dans ces années 80 qui pouvaient avoir une qualité de mise en scène sans effet visuel, sans en rajouter au niveau du jeu des acteurs, il est de ces films qui sont uniques dans ce qu'il raconte. Je lui met 8/10 car il possède des qualités de scénario et de photographie indéniable.
Créée
le 26 mars 2025
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