Contrairement à d'autres, ici on nous propose une réflexion sociétale intéressante au travers d'Ivan Massagué qui, pour ce qui le connaissent, nous fera penser à notre comique nationale Arnaud Tsamère.
Quand je dis on nous propose, c'est parce qu'au travers de Goreng on nous offre sur un plateau une interprétation de l'expérience sociétale qu'est ce "Hoyo".
La possibilité de réfléchir par soi-même et d'émettre ses propres théories sur ce lieu et sa fonction est rendu possible de part le peu d'information dont on dispose du début à la fin. Le problème étant qu'en nous offrant une vision, cela ne nous pousse pas à la réflexion, on en a la possibilité certes mais il faudra faire l'effort d'aller au delà de ce qui nous est servi.
La fin quant-à elle me laisse dubitatif. Sa mise en scène me donne l'impression d'une fin volontairement ouverte qui pour une fois vous oblige à réfléchir ce qui dénote complètement avec le reste du film. Est-ce un choix murement réfléchi ou le choix de la facilité ?
Ma pensée au moment où le film se termine fut : "Et ? Ça coupe comme ça ?"