La Reine des Neiges par Céline Citronrouge

Ce matin, impossible d'y échapper, j'ai donc visionné La reine des neiges. Je partais avec tous les aprioris possibles et imaginables et la conclusion ne fut pas différente de celle attendue. Soyons franc, esthétiquement c'est l'un des plus laids : passés quelques jolis reflets de lumière, c'est lisse, peu de travail sur les textures ou décors à tendance production Barbie-Mattel. Les chansons sont d'une grande pauvreté tant au niveau musiques que textes. Je ne sais pas si c'est un souci de traduction ou si les originales même ont si peu d'intensité mais quid de l'utilité d'en semer toute la première moitié pour en fin de compte ne parler que de la pluie et du beau temps "lalala il faut que je chante, lalala je ne sais quoi raconter..." ?
On passe sur l'absence d'un semblant de consistance ; une trame simplissime qui réussit malgré tout l'exploit d'incohérences si énormes qu'elle pètent constamment à la gueule, pas de réflexion, pas de suspense, humour manqué, pas de magie même pour les grands enfants qui savent encore s'émerveiller, encore moins un semblant de psychologie ou de charisme. Tout est expédia fissa du prologue à l'épilogue, chaque scène arrive prémâchée pour glisser linéairement et sans surprise vers la suivante. Au final rien de rien, que dalle, nada. Ce que j'en retiens : un vide intersidéral sur tous les plans, c'est tellement survolé et quelconque que plus fade ou neutre tu meurs. Disney m'a souvent posé souci, ce qui ne m'empêche pas de lui reconnaître quelques belles réalisations mais il faut avouer qu'elles restent bien rares. Que celui-ci particulièrement creux soit considéré comme l'un des meilleurs me fait me poser beaucoup de questions.

Libéréeeeee - recluse, au fin fond du trou du cul du monde mais - hooo libéréeeeee
Il faillait oser.