La Saveur sans fin
On passe chez Naruse du bar au logis, du logis à la rue où lieux publics et privés se confondent en permanence. Du Naruse en suspension...Je n’ai jamais été bien passionné par les films muets. Et ce...
le 23 oct. 2023
Nous rencontrons des problèmes techniques sur la partie musique du site. Nous faisons de notre possible pour corriger le souci au plus vite.
On passe chez Naruse du bar au logis, du logis à la rue où lieux publics et privés se confondent en permanence. Du Naruse en suspension...
Je n’ai jamais été bien passionné par les films muets. Et ce n’est pas celui-ci qui y changera grand-chose. Cela étant dit, puisque je commence à bien connaître les films et le style de Naruse, voir l’un de ses premiers films un vraiment d’un grand intérêt, et on va faire le point. On peut y déceler ce qui fait déjà le charme de ses films suivants, et donc comprendre ce qu’est le style de Naruse. Il faut bien le dire, cela m’a fait prendre conscience de pas mal de choses qui ne m’avaient pas sauté aux yeux, alors qu’en y regardant d’un peu plus près, elles paraissent évidentes…
D’abord, les personnages principaux des films de Naruse sont toujours des femmes. Presque toujours le même type de personnage. Femme plus ou moins seule, hôtesse de bar, geisha (on va voir que pour un Occidental, c’est parfois très compliqué de faire la différence et même de comprendre ce que ça implique, la culture japonaise à ce niveau était particulièrement éloignée de la nôtre). Ce personnage principal féminin est souvent d’une grandeur d’âme implacable, d’une probité sans reproche, souvent réservée (en tout cas un vecteur pour Naruse pour instaurer ces ambiances tristes et poétiques, contemplatives, qu’on appelle mono no aware).
Commentaire complet à lire sur La Saveur des goûts amers
——————————————————————
À retrouver sur La Saveur des goûts amers :
En rab :
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Mikio Naruse
Créée
le 23 oct. 2023
Critique lue 109 fois
D'autres avis sur La Rue sans fin
On passe chez Naruse du bar au logis, du logis à la rue où lieux publics et privés se confondent en permanence. Du Naruse en suspension...Je n’ai jamais été bien passionné par les films muets. Et ce...
le 23 oct. 2023
Du même critique
Parasite, c'est un peu Mademoiselle (Park) délivré de son érotisme durassien et se rapprochant à la fois de Molière et de Shakespeare : du sang et des fourberies. Il y a une fable amusante dans...
le 14 juin 2019
7 j'aime
Ozu ou l'incommunicabilité heureuse. Être là et savoir s’en contenter. Comme la triste vitalité d’un saule.Il y a quelque chose de reposant chez Ozu : où sont donc passés les personnages...
le 26 oct. 2023
7 j'aime
Pas bien pressé de le voir. Je suis pourtant un grand amateur de son remake avec Tom Cruise… Et j’aurais sans doute inversé l’ordre de préférence si j’avais vu le film d’Alejandro à sa sortie. Son...
le 14 févr. 2022
5 j'aime