Le retour des bonnets rouges
Bill Muray dans le rôle d'un capitaine d'un explorateur océanographique souhaite attrapé à la suite d'un terrible accident sur le tournage d'un documentaire, le requin jaguar, créature mythique que personne n'a jamais vu. Il s'embarque pour une énième et probable dernière expédition avec tout son équipage et en présence d'un nouvel arrivant : son fils . Comment ce brillant scientifique va réussir à gérer ce qu'il à toujours renier vouloir avoir et mettre un terme à l'oeuvre de sa vie ?
Wes Anderson nous plonge dans cet océan de remplie de couleurs et d'humour.
On retrouve ce qui fait toute son oeuvre, la dérision la plus totale avec des personnages plus loufoques les uns que les autres. Steve Z, et tout son équipage naviguent vers le gros poisson pour venger leurs camarades. Découpé sous forme de journée, comme dans un carnet de bord, plus on approche du but plus on sent la difficulté écraser de son poids les matelots.
Cate Blanchett dans son rôle de reporter enceinte désespérée est pleine de vie et de fraîcheur, renvoie dans le vieux Steve l'image d'un homme séduisant qui n'a plus ses jambes de 20 ans, confrontés à la rivalité d'un nouveau fils qu'il tente d'aimer. Les situations burlesques concordent parfaitement aux scènes d’émerveillement avec la patte esthétique d'impose le réalisateur.
La beauté du film est comme beaucoup de ceux de Wes Anderson la beauté du monde créer: Un monde décomplexé ou souci est transformé en tranche de rire, où chaque lieu est un carton coloré, chaque paysage du papier mâché. La faune aquatique est remodelé en créature étrange et magnifique comme l'hippocampe arc-en-ciel sortit tout droit de l'imaginaire d'un gamin de 5 ans.
La soundtrack est très bonne avec un feat tout au long du film avec Seu Jorge, acteur et chanteur Brésilien.
Un excellant moment de cinéma ou une nouvelle fois on en prend pleins les yeux.