Le clown du camp

Ah ce film ! Vu pour la première fois étant enfant, ce film m'a marqué dès le premier visionnage et je prend tjrs plaisir à le regarder !

La première partie de la Vie est Belle, où Guido rencontre et tombe follement amoureux de Dora, en 1938 est tout simplement magique, burlesque et romantique... et puis on bascule, cinq ans plus tard, avec l'arrivée au camp de concentration, où Guido va tenter tant bien que mal de faire croire à son fils, Josué, que tout cela n'est qu'un jeu, et, ce même après une dure journée de travail : il est prêt à tout pour maintenir la supercherie devant son fils et le spectateur se prend au jeu, entre rires et larmes ! Même les autres prisonniers du camp n'osent rien dire devant le jeune garçon !

Le film se termine sur une sorte de paradoxe, avec l'arrivé du fameux tank devant Josué, tout excité d'avoir gagné le jeu et la récompense promise par son père, qui ne comprend pas la gravité de la situation, qu'il ne comprendra que bien plus tard ! Cette note finale conclue la Vie est Belle d'une brillante manière puisque le film ne laisse pas le spectateur sur la mort de Guido mais sur la joie de Josué, qui retrouve finalement sa mère, et est un rappel au titre : oui, la vie est belle !

Benigni, le clown dans toute sa splendeur, le roi de l'improvisation, traite de cette période avec humour et une certaine légèreté ! Aussi bien devant que derrière la caméra, il nous fait rire, nous émue, et nous captive : la Vie est Belle est un film qui reste gravé dans les mémoires et que chacun devrait prendre le temps de regarder !

Un grand film en somme, qui n'est pas sans rappeler le Dictateur, de Charlie Chaplin ! 8.5/10 !