Ben Stiller qui réalise un long-métrage. Certains hurleraient à la mauvaise blague, prédiraient l’immarcescible. Pourtant, Tropic Thunder, son premier ouvrage, flirtait avec l’hilarante réussite. Une fois au courant de ce que le gag man peut accomplir, le public, dans l’expectative, drapait lui-même cette récidive d’une mystérieuse aura. Concédons que la bande-annonce de La vie rêvée de Walter Mitty, aux effluves épiques orchestrés par les folkeux d’Of Monsters and Men, transpirait l’ambition.
Walter « Major Tom » Mitty minimise même l’archétype du Monsieur-tout-le-monde. Prostré, il subit son insupportable vie, ingérant ponctuellement des bouffées d’oxygène imaginaire en s’inventant des hauts-faits. Entre ces moments d’absence, quasi narcoleptiques, il développe des clichés pour Life, l’iconique magazine américain. Lorsqu’un négatif, présumé flamboyant, demeure introuvable, il s’évade pour de bon, partant à la recherche d’un légendaire photographe.
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