Transition Hong Kong

Après son dyptique "Election", Johnnie To questionné à travers la pègre, ce Hong Kong skizophrene : coincé entre le passé et la direction vers un avenir économique en Chine qui s'ouvrait. Avec "La Vie Sans Principe" Johnnie To s'attarde cette fois sur un Hong Kong qui a bientôt achevé sa mutation (bien que balbutiante) avec une économie plus dépendante de la Chine, on voit clairement vers où la balance à penché depuis "Election".

To présente donc ce HK en pleine émultion économique où tout actifs en bourse n'a jamais pû autant changer la vie d'une personne, que ce soit du plus haut au plus bas. On suivra donc les évènements qui précèdent la crise lié à la Grèce à travers 3 point de vu, celui d'une banquière, un gangster (même la pègre est fauchée) et un policier. Chaques point de vu s'enchassent et se complètent plutôt bien, chaques personnages est attachant et on a envie de les voir réussir malgré ce fonctionnement très cruel de l'économie. Cependant je dois avouer que le point de vu du flic est plus dispensable que les autres selon moi.
Le récit se conclut de façon brillante puisqu'il montre à la fois une facette optimiste de ce système qui peut récompenser même les plus petits, mais aussi surtout un système instable qui peut nous trahir du jour au lendemain.

En résumé, To poursuit brillamment l'étude de sa ville de coeur en pleine mutation. Étude qu'il poursuivra avec Office (pas vu) et son segment dans "Septet" (segment répétitif après avoir vu La Vie Sans Principe).